Les députés soulignent l’importance de la création de la banque postale

  Les députés soulignent l'importance de la création de la banque postale
La Commission des Finances et du Budget a tenu ce matin 23 avril 2024 une séance au cours de laquelle elle a entendu le Directeur Général des Finances Publiques au Ministère des Finances, et le Directeur de l’Economie Numérique au Ministère des Technologies de la Communication, pour représenter le cabinet du Premier ministre à la demande de la Commission d’entendre ses représentants sur le projet de loi relatif à la lutte contre l’exclusion financière.
Le Président de la Commission a déclaré au début des travaux que cette séance est la dernière d’une série d’auditions sur ce projet de loi, dans le cadre de la méthodologie approuvée, qui repose avant tout sur l’implication de tous les intervenants dans le but d’élaborer ce projet de loi selon une vision globale visant à atteindre les objectifs du chemin du 25 juillet visant à construire… L’État social en supprimant toutes les lois et pratiques qui ont conduit à l’aggravation de la pauvreté et de l’exclusion, à la perpétuation des disparités régionales et à la détérioration la situation économique.
Les représentants de la Présidence du Gouvernement ont indiqué que le projet de loi s’inscrit dans le cadre des réformes annoncées par le gouvernement et s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale d’inclusion financière dont le niveau en Tunisie est considéré comme limité par rapport à d’autres pays.
Ils ont également expliqué que la lutte contre l’exclusion financière nécessite de faciliter le cadre juridique et réglementaire pour permettre aux groupes pauvres et vulnérables ainsi qu’aux petites et micro-entreprises, qui ont des difficultés à accéder aux produits et services du secteur bancaire et financier en général, de soutenir et de protéger les aider à renforcer leur autonomisation économique et leur inclusion sociale.
Ils ont ajouté que le projet de loi modifie la loi de 2016, qui est un projet de loi horizontal, qui comprend des mesures visant à élargir le champ d’intervention des institutions de microfinance pour qu’elles jouent un rôle dans l’autonomisation des institutions économiques et permettent aux personnes physiques de commercialiser des produits de petite épargne dans le cadre d’appuyer l’acceptation de l’épargne dans le secteur bancaire et la poste tunisienne, et d’appuyer l’intégration des groupes qui ne peuvent accéder aux services bancaires ni bénéficier des services d’épargne.
Ils ont souligné que l’inclusion numérique est considérée comme le pilier du succès de l’inclusion financière en facilitant l’accès aux services administratifs, en intensifiant et en diversifiant les usages et en soutenant l’identité numérique.
Au cours du débat, le Président de la Commission a souligné l’attention particulière que le Président de la République accorde aux groupes faibles et marginalisés, soulignant la nécessité d’une politique gouvernementale pour traduire cette tendance au service de ces groupes et accélérer la création du secteur postal. banque afin que les services financiers soient accessibles aux citoyens dans les zones éloignées et éloignées proches de chez eux.
De leur côté, les représentants ont souligné l’importance de la création de la Banque postale et son rôle dans le soutien de l’inclusion financière et la stimulation de l’économie. Ils l’ont considéré comme une composante qui favorise le développement local et lutte contre l’exclusion bancaire, expliquant qu’il s’agit d’une revendication populaire et d’un choix stratégique. Ils se sont également interrogés sur les obstacles qui empêchent son implantation, d’autant plus que la présence de la poste sur tout le territoire et la fourniture de services à moindre coût, outre le fait qu’elle s’adapte aux évolutions technologiques, la rend capable de se transformer en une banque en peu de temps.
D’autre part, il y a eu une discussion sur le rôle des associations et des institutions de microfinance qui prêtent à des taux d’intérêt allant jusqu’à 35%, et sur la possibilité de plafonner ces taux afin qu’ils ne soient pas biaisés. Les représentants ont souligné le soutien aux associations de développement financées par la Banque tunisienne de solidarité, et la nécessité de protéger les groupes vulnérables en clarifiant davantage certaines des procédures incluses dans le projet de loi.
Les représentants du Cabinet du Premier ministre ont expliqué que le transfert du courrier vers une banque est une question stratégique, qui est à l’étude au niveau gouvernemental et nécessite un examen plus approfondi.

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