Dès l’apparition des caractéristiques de la Loi de Finances 2025 et de sa restriction de la question fiscale, avec des réductions pour certaines catégories et des augmentations pour d’autres, les secteurs se sont déplacés pour rejeter cette approche. Le premier secteur à exprimer sa position a été le Syndicat général des médecins, dentistes et pharmaciens universitaires dans une déclaration, dans laquelle il a rejeté toute augmentation de l’impôt sur le revenu des hôpitaux universitaires dans le cadre de toute mesure contenue dans le projet de loi de finances pour l’année 2025. Le syndicat affilié à l’Union générale tunisienne du travail a appelé les représentants du peuple à ne pas adopter de mesures qui affecteraient le pouvoir d’achat de ses adhérents, notant que le secteur se plaint de la fuite des talents, qui menace la pérennité du système public et le l’avenir de la formation médicale, selon son évaluation. On s’attend à ce que d’autres secteurs rejoignent les rangs de ceux qui rejettent la mesure fiscale, ce qui augmentera le nombre de ceux qui sont en colère contre la nouvelle loi de finances.
Khalil Al-Hanashi