25/07/2024–|Dernière mise à jour: 25/07/202417h24 (heure de La Mecque)
Aujourd’hui mercredi, l’Association des familles de prisonniers politiques et de prisonniers d’opinion a organisé une manifestation à Tunis, à l’occasion de l’anniversaire de la fondation de la République, tandis que la présidence a annoncé hier mercredi que le président Kais Saied avait signé une grâce pour les prisonniers qui «crimes commis» liés à la publication sur les plateformes de médias sociaux.
Les participants à leur stand de la rue Habib Bourguiba ont brandi des slogans appelant les autorités à libérer les détenus, à mettre fin aux poursuites judiciaires et à mettre fin à ce qu’ils appellent le recours à la justice contre les militants politiques et les journalistes.
Cette pause coïncide avec le troisième anniversaire de la prise par le président Saied de mesures exceptionnelles, qu’il considérait nécessaires pour sauver le pays de l’effondrement et de la corruption, alors que ses opposants y voyaient un coup d’État contre la démocratie et la monopolisation du pouvoir.
Plus tôt hier, mercredi, le Front du salut national en Tunisie a dénoncé ce qu’il a qualifié de décisions injustes d’emprisonner le secrétaire général du mouvement Ennahdha, Al-Ajmi Al-Warimi, un membre de sa direction, Muhammad Al-Ghanoudi, et le Musab Al-Gharbi, et emprisonner le parlementaire et militant politique Ayyad Al-Loumi pendant 6 mois.
Le Front a exprimé – dans une déclaration sur sa page Facebook – son « rejet catégorique de la poursuite de l’escalade des procès politiques malveillants coïncidant avec le début de la période électorale, qui reflète la volonté du pouvoir en place de faire taire toutes les voix opposées à son approche populiste autoritaire et tyrannique », selon son communiqué.
grâce présidentielle
Hier, mercredi, la présidence tunisienne a annoncé – dans un communiqué – que le président Kais Saied avait signé une ordonnance relative à l’octroi d’une grâce présidentielle spéciale conformément aux dispositions de l’article 99 de la Constitution, exigeant la suspension des peines pour un certain nombre de condamnés. qui, selon lui, avait commis des crimes liés à la publication d’articles de blog sur des pages de réseaux sociaux.
La présidence tunisienne a confirmé que « seuls ceux qui ont été condamnés pour d’autres crimes ont été exclus de cette amnistie ».
La Présidence a également indiqué dans son communiqué que le Président de la République avait pris hier un certain nombre d’ordonnances ordonnant l’abolition ou la réduction des peines de 727 condamnés, ce qui a conduit à la libération de 233 d’entre eux.
Cela coïncide avec la commémoration du 67e anniversaire de la déclaration de la République tunisienne et du troisième anniversaire des mesures extraordinaires du président Saied le 25 juillet 2021, qui comprenaient le gel des pouvoirs du Parlement, la promulgation de lois par décrets présidentiels, la destitution du Premier ministre et en nommer un nouveau, dissoudre le Conseil judiciaire suprême et approuver une nouvelle constitution par référendum et organiser des élections. Les premières lois boycottées par l’opposition.