Ministre du Tourisme : La « Qishla » de Batan doit être restituée à la vie et exploitée dans le secteur touristique et culturel

  Ministre du Tourisme : La vie doit être rétablie

Aujourd’hui, samedi 18 mai 2024, le ministre du Tourisme, Mohamed Al-Moez Belhcine, a mené une visite de terrain auprès de plusieurs délégations de l’Etat de la Manouba, qu’il a débutée avec le gouverneur de la région, Mohamed Cheikh Rouha, des représentants de l’Assemblée des Représentants du Peuple, des membres du conseil régional, des membres des conseils locaux de l’Etat de la Manouba, et du directeur général adjoint de l’Office national des industries traditionnelles, du délégué régional aux industries traditionnelles et du délégué régional au tourisme. , pour faire le point sur l’activité de l’entreprise moderne de cuivre forgé et gravé (SOTULA) à Mornaguia.

Le ministre s’est rendu dans la région d’Al-Batan, où il a inspecté l’activité de l’unité de doublure Al-Shashiya et a pris connaissance de la réalité de l’engin et de ses perspectives.

Il a considéré que l’unité de revêtement du paravent avec du lin est un témoin de l’ancienneté de cet artisanat traditionnel, qui se transmet de génération en génération, et peut devenir un autre affluent du tourisme culturel dans la région et dans les différentes régions de la République le sait. Il a estimé qu’à travers l’unité de doublure, il faudrait donner plus d’impulsion à l’artisanat de la chéchia, en tant que symbole de l’identité tunisienne authentique, en le protégeant de l’imitation et en encourageant les jeunes à l’adopter.

Le ministre a indiqué, dans ce contexte, que la priorité pour le chachi tunisien est d’œuvrer à l’inscription de cet artisanat sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel à l’UNESCO, en coopération avec le ministère des Affaires culturelles et l’Institut national du patrimoine.

Il a souligné que la shashiya fait partie des 60 produits traditionnels que le ministère du Tourisme, à travers l’Office national des industries traditionnelles et en coopération avec l’Institut national de normalisation et de propriété industrielle, s’efforce de lui attribuer une marque distinctive, «Appellation d’origine. », que la poterie traditionnelle Sajnan avait préalablement obtenue au cours de l’année 2023, afin de la protéger de la Tradition et de la reconnaissance de son authenticité comme faisant partie du patrimoine tunisien.

A cet effet, il a révélé que des campagnes périodiques ont été menées pour protéger les produits artisanaux tunisiens sur les marchés locaux et les routes touristiques en coopération avec le ministère du Commerce et le ministère de l’Intérieur, soulignant que les mesures juridiques nécessaires seront prises à l’encontre de ceux qui violer le caractère traditionnel tunisien, dissuader les contrevenants et lutter contre toutes les manifestations d’imitation.

Il a appelé toutes les parties concernées à inclure l’unité de revêtement dans les itinéraires touristiques et à travailler sur un itinéraire touristique qui emploie les différentes composantes importantes que possède la région, notamment dans les industries traditionnelles, son importante réserve archéologique et culturelle, et son patrimoine culturel et culturel. composantes civilisationnelles.

Le ministre du Tourisme, dans le cadre d’une visite de travail dans l’Etat de la Manouba, a supervisé l’ouverture de la deuxième session du festival « Chachia » à Batane. A cette occasion, il a passé en revue l’exposition d’artisanat traditionnel, organisée en marge du festival, avec la participation d’un certain nombre d’artisans hommes et femmes de la région dans diverses spécialisations telles que la chashiya, le costume traditionnel, les bijoux traditionnels, les bijoux traditionnels. accessoires, broderies, gravures sur roulements et autres objets artisanaux distinctifs de la région de Batan.

Le Ministre du Tourisme a conclu sa visite de travail dans l’Etat de la Manouba en examinant la situation de la Fondation Nationale pour l’Amélioration et la Perfectionnement du Cheval à Batan, pour connaître son rôle dans la mise en œuvre des programmes de développement du secteur de l’élevage de chevaux de race pure et pour étudier la possibilité de l’inclure dans un itinéraire touristique dans l’Etat de la Manouba. Il a ensuite passé en revue l’activité de la Fondation Maaser Mahjoub dans la région, considérée comme pionnière dans le domaine de l’agriculture biologique et qui cherche à établir un projet intégré d’agrotourisme et d’art culinaire.

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