
La participation de la délégation tunisienne aux réunions annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international a débuté aujourd’hui, mardi 16 avril 2024, par la participation à un atelier organisé sur les mécanismes de financement de la biodiversité. Cet atelier a constitué un cadre de réflexion sur les différents enjeux qui se posent. Les pays sont confrontés à la lumière des répercussions croissantes du changement climatique sur leurs économies. Ces évolutions nécessitent des efforts conjoints et une coopération constructive pour y faire face, notamment au niveau de la création de mécanismes de financement différentiels et renouvelables pour préserver la richesse et l’utiliser pour soutenir le développement économique et social. et maintenir les équilibres écologiques et environnementaux.
À cet égard, le ministre de l’Économie et de la Planification, Faryal Warghi Al-Sabai, a souligné l’importance de mobiliser des fonds renouvelés, en plus d’intensifier l’assistance technique nécessaire pour aider les gouvernements à mettre en œuvre leurs stratégies nationales dans ce sens.
En marge des réunions annuelles, une réunion a eu lieu entre la Ministre de l’Économie et du Plan et la délégation qui l’accompagne avec un certain nombre de responsables de la Société Financière Internationale, au cours de laquelle ils ont discuté des possibilités disponibles pour renforcer davantage la coopération dans les domaines de priorité nationale. , y compris le domaine de la création de zones industrielles spécialisées dans des secteurs porteurs et conformes aux normes de l’économie verte.
Au niveau de la coopération bilatérale, Mme Faryal Al-Warghi Al-Sabai a rencontré M. Al-Azizi Fayed, le ministre algérien des Finances, où la profondeur des liens et la force des relations existantes entre les deux pays frères et Au cours de la réunion, la volonté ferme des deux parties de se consolider et de se diversifier davantage dans divers domaines, notamment dans le domaine économique, a été soulignée.
A cette occasion, des moyens et des mécanismes pratiques ont été discutés pour faire progresser la coopération économique aux meilleurs niveaux, notamment en soutenant les investissements des deux parties, en lançant des projets communs et en accélérant la création de zones franches frontalières de manière à contribuer à créer un nouveau dynamisme économique qui profite aux deux pays et aux deux peuples frères.