A l’occasion de sa présidence des travaux de la onzième session de la Commission mixte tuniso-camerounaise, Nabil Ammar, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’étranger, a rencontré Achille Bassilekin III, ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et traditionnelle. Industries du Cameroun.
Le ministre camerounais a expliqué que la Tunisie est un partenaire important pour le Cameroun et une source d’inspiration pour son pays dans de nombreux domaines, tels que les petites et moyennes entreprises, les entreprises émergentes, l’économie solidaire et sociale et les industries traditionnelles.
Le ministre camerounais a également déclaré que son pays est en train de mettre en œuvre la Stratégie nationale de développement 2020-2030, qui vise à renforcer l’industrie manufacturière locale au Cameroun. Il a ajouté que le Cameroun est en train de préparer le cadre juridique des entreprises émergentes, exprimant la volonté des autorités de son pays de s’appuyer sur la législation tunisienne réglementant ce domaine.
Dans ce contexte, il a appelé les entreprises tunisiennes à investir dans son pays et à bénéficier des différents privilèges accordés par les autorités camerounaises aux investisseurs étrangers.
Le ministre camerounais a exprimé la gratitude de son pays pour la confirmation par la partie tunisienne de sa participation au Salon international de l’artisanat du Cameroun, qui doit être organisé en juillet 2024.
De son côté, le ministre a exprimé la disposition de la Tunisie à renforcer la coopération avec le Cameroun dans divers domaines, tels que les entreprises émergentes, les technologies de communication et les industries traditionnelles. Il a expliqué que la participation tunisienne aux travaux de la Commission mixte tuniso-camerounaise avec une délégation importante et de haut niveau reflète la volonté de notre pays de renforcer la coopération bilatérale avec le Cameroun dans divers domaines. Dans le cadre de l’économie sociale, il a souligné que l’expérience des entreprises privées en Tunisie peut être partagée avec la partie camerounaise.