Le dossier du recouvrement des fonds volés et introduits clandestinement à l’étranger est au centre de l’entretien du Ministre de la Justice avec le Chancelier fédéral et le Ministre suisse de la Justice.

  Le dossier du recouvrement des fonds volés et introduits clandestinement à l'étranger est au centre de l'entretien du Ministre de la Justice avec le Chancelier fédéral et le Ministre suisse de la Justice.

Cet après-midi, la ministre de la Justice Leila Jaffal a reçu le Chancelier fédéral et ministre suisse de la Justice, Beat Jans, et sa délégation qui l’accompagne, en présence de l’ambassadeur de Suisse en Tunisie, M. Josef Renggli. La réunion a été l’occasion de passer en revue les relations de coopération bilatérale existantes entre les deux pays dans les domaines juridique et judiciaire et sur un certain nombre de questions d’intérêt commun.

La réunion a notamment abordé la question de la récupération des fonds volés et passés en contrebande à l’étranger, que ce soit avant ou après 2011, qui est étroitement suivie et surveillée par le président de la République, Kais Saied.
D’où l’ampleur des progrès de la coordination judiciaire par les justices tunisienne et suisse, l’activation des commissions rogatoires judiciaires internationales délivrées à cet effet par les autorités judiciaires tunisiennes, et l’importance du rôle joué par la Commission Spéciale de la Présidence de la République pour récupérer les fonds volés a été discuté, tout en valorisant l’interaction positive des autorités suisses dans les questions connexes et son soutien à la lutte contre la corruption et la contrebande d’argent et à leur recouvrement.
Les deux parties étant désireuses d’exploiter les mécanismes juridiques disponibles pour faciliter le processus de recouvrement et permettre à la Tunisie de récupérer les sommes déposées en Suisse et dans d’autres pays.
L’accent a été renouvelé sur la poursuite des efforts judiciaires et diplomatiques et sur la prise des mesures juridiques nécessaires pour récupérer les fonds volés et ne pas gaspiller le moindre centime de l’argent du peuple tunisien.
D’autre part, des efforts conjoints ont été déployés pour renforcer la lutte contre les délits de blanchiment d’argent et développer des mécanismes juridiques pour lutter contre les crimes financiers et la contrebande d’argent à l’étranger, ainsi que pour soutenir la législation consacrée à la gouvernance, à la transparence et à l’intégrité et renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption et la manipulation. de fonds publics.
Les deux parties ont convenu d’approfondir davantage la coopération juridique et judiciaire entre les deux parties et de renforcer les moyens d’échange de données dans diverses spécialisations, notamment en ce qui concerne la lutte contre les délits de blanchiment d’argent, de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.

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