Elle considère qu’il s’agit d’un droit historique qui ne peut être ni remis en question ni nié. La Tunisie exprime son « profond regret » de ne pas accepter l’adhésion de la Palestine aux Nations Unies.

Elle considère qu'il s'agit d'un droit historique qui ne peut être ni remis en question ni nié. La Tunisie exprime...

La Tunisie a exprimé son « profond regret » que le Conseil de sécurité n’ait pas adopté un projet de résolution présenté par l’Algérie, au nom du Groupe arabe, recommandant l’acceptation de l’adhésion à part entière de l’État de Palestine à l’ONU, soulignant que la demande du L’adhésion de l’État de Palestine en tant que membre à part entière des Nations Unies s’inscrit dans le cadre du droit des Palestiniens à l’autodétermination et à une pleine représentation aux Nations Unies.

Le Représentant permanent de la Tunisie auprès des Nations Unies, Tariq Adab, dans la « Déclaration de la Tunisie » qu’il a prononcée lors de la session de l’Assemblée générale des Nations Unies, tenue aujourd’hui mercredi à New York, a affirmé le soutien de la Tunisie à la demande palestinienne d’obtenir la pleine l’adhésion, appelant les États membres à reconnaître l’État palestinien et à soutenir son droit d’en être un membre à part entière et efficace, car c’est une victoire pour les principes de droit, de justice et de droit international.

Il a ajouté que « l’État de Palestine mérite sa place naturelle parmi les autres membres des Nations Unies » et qu’il est déraisonnable et injuste que la question palestinienne soit abordée devant le Conseil de sécurité, l’Assemblée générale, le Conseil des droits de l’homme. Conseil et le reste des organes de l’ONU, et pour que des résolutions soient adoptées à son sujet avec la contribution de tous les membres du groupe international, sans que l’État en question jouisse de ses droits les plus fondamentaux, qui sont la reconnaissance en tant que membre des Nations Unies, avec des droits et des devoirs égaux avec le reste des États, et la reconnaissance de son droit de faire entendre sa voix, d’exprimer ses visions et ses positions et de défendre son peuple au sein des cadres onusiens et internationaux, sans restreindre ou limiter son champ d’action.

Il a également souligné que le droit de l’État de Palestine à devenir membre à part entière « n’accepte aucun doute, déni ou interprétation », car il s’agit d’un droit historique authentique et inaliénable, que la communauté internationale a toujours reconnu comme l’un des droits les plus importants. Il s’agit d’un pilier du progrès vers une solution juste, globale et permanente à la juste question palestinienne, et ce n’est pas une question symbolique, mais plutôt d’une importance vitale pour le peuple palestinien.

Il a noté que faire obstacle à cette demande contribuait à la poursuite des pratiques agressives, des plans de colonisation et de l’expansion des autorités d’occupation, avec toutes les souffrances du peuple palestinien qui les accompagnent, depuis la Nakba, à travers les massacres, les violations et les mesures de punition collective imposées. sur eux, jusqu’à la situation actuelle dans laquelle le territoire palestinien occupé est témoin, en particulier la bande de Gaza, d’une guerre génocidaire terrible et sans précédent qui continue et s’intensifie. Cela a également contribué à ce que les autorités d’occupation continuent de se considérer au-dessus des lois et des responsabilités, ainsi qu’à leur mépris de la légitimité internationale.

Le Représentant permanent a renouvelé la « position permanente et ferme » de la Tunisie aux côtés du peuple palestinien dans sa lutte pour retrouver ses droits légitimes qui ne seront pas soumis à prescription et pour établir son Etat indépendant et souverain sur son territoire avec Al-Quds Al- Sharif comme capitale, et son appel à la communauté internationale et principalement au Conseil de sécurité pour qu’ils prennent des mesures immédiates, efficaces et responsables pour mettre un terme à l’agression dans la bande de Gaza et dans le reste du territoire palestinien occupé, en imposant un cessez-le-feu immédiat, empêcher tous les projets d’invasion et de déplacement forcé, et imposer la mise en œuvre des résolutions de légitimité internationale loin de tout calcul politique et de toute double norme.

Il est à noter que les États-Unis d’Amérique, lors d’une session du Conseil de sécurité de l’ONU le 18 avril, ont utilisé leur droit de veto contre un projet de résolution algérien recommandant à l’Assemblée générale d’accepter l’État de Palestine comme membre de l’ONU, où Douze membres sur cinq membres du Conseil ont voté en faveur de la résolution, dix les États-Unis s’y sont opposés et le Royaume-Uni et la Suisse se sont abstenus de voter.

Le Conseil de sécurité de l’ONU est composé de 15 membres: cinq membres permanents (les États-Unis d’Amérique, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni) et dix membres non permanents, élus par l’Assemblée générale des Nations Unies pour une période de deux ans.

Watt

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