12/09/2024–|Dernière mise à jour: 12/09/202421h16 (heure de La Mecque)
Le parti tunisien Mouvement Ennahda a rapporté jeudi qu’une campagne d’arrestations massive avait visé des dizaines de ses membres dans différents gouvernorats du pays.
Le mouvement a déclaré dans un communiqué publié sur sa page officielle de la plateforme Facebook : « Une fois de plus, et en quelques jours, les autorités lancent une campagne d’arrestation massive qui a ciblé des dizaines de militants du mouvement Ennahda dans diverses régions du pays.
Le Mouvement Ennahdha a affirmé que « tout en dénonçant les arrestations arbitraires et injustes auxquelles sont soumis ses militants et militantes, il exige la fin des persécutions et des abus contre ses militants et la libération de tous ceux qui ont été détenus ».
Lundi soir dernier, les forces de police ont arrêté des dirigeants locaux du mouvement dans le gouvernorat de Ben Arous, dans la banlieue sud de la capitale Tunis, dont Mohamed Al-Qalawi, membre du bureau exécutif, et Mohamed Ali Boukhatim, secrétaire général local de « Ben Arous. »
Le 24 juillet, la branche judiciaire antiterroriste tunisienne a émis un mandat d’arrêt contre le secrétaire général du mouvement Ennahda, Al-Ajami Al-Wourimi, selon le journal local Al-Shorouk.
Depuis février dernier, la Tunisie a été témoin d’une campagne d’arrestations impliquant des personnalités médiatiques, des militants, des juges, des hommes d’affaires et des hommes politiques, dont le chef du mouvement Ennahdha, Rashid Ghannouchi, et plusieurs de ses dirigeants, dont Ali Al-Arayedh, Nour Al. -Din Al-Behairi et Sayed Al-Ferjani.
Le président tunisien Kais Saied a accusé certaines des personnes arrêtées de « conspirer contre la sécurité de l’État et d’être à l’origine des crises dans la distribution des marchandises et des prix élevés », des accusations que l’opposition nie.