Une audition pour le ministère des Finances. Les élus ne sont pas convaincus de limiter le secteur public aux congés de maternité, de maternité et de paternité

  Une audition pour le ministère des Finances. Les élus ne sont pas convaincus de limiter le secteur public aux congés de maternité, de maternité et de paternité

La Commission d’Organisation et de Développement de l’Administration, de la Numérisation, de la Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption a tenu aujourd’hui, jeudi 25 avril 2024, une séance qu’elle a consacrée à l’écoute des représentants du Ministère des Finances sur le projet de loi portant modification et complément de la Loi. N° 112 de 1983 relatif à la réglementation du statut général des agents de l’État, des groupes locaux et des institutions publiques à caractère administratif (n° 16/2024) et le projet de loi réglementant le congé de maternité, de paternité et parental dans le secteur public et parental. secteurs privés (n° 13/2024).

Les représentants du ministère des Finances ont indiqué qu’un projet de loi était en cours d’élaboration par le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées concernant le congé de maternité, de maternité et de paternité, et qu’il prévoyait une révision de la durée des vacances proposées et des privilèges. accordée, ainsi que l’existence d’un projet de loi visant à réviser le statut général relatif à l’emploi public, qui reflète une nouvelle vision du gouvernement pour ce secteur. Ils ont expliqué que les relations du ministère des Finances avec les deux propositions de loi concernent les aspects financiers et législatifs.

Concernant l’aspect financier, ils ont expliqué que l’impact des deux propositions de loi sur les équilibres financiers ne pose pas de problème en termes d’acceptabilité, étant donné que l’impact sera indirect en ce qui concerne le nombre de jours de travail effectués et la qualité du travail. achevée, ce qui implique de prendre en compte au sens large les équilibres sociaux et économiques.

Ils ont appelé à la séparation des secteurs public et privé parce que l’institution privée n’était pas prête à supporter le coût financier résultant de la mise en œuvre des dispositions du projet de loi n° 13/2024, en plus du manque de préparation de la Caisse nationale d’assurance maladie. pour supporter le fardeau financier.

Ils ont présenté un certain nombre d’observations formelles et substantielles sur les deux lois proposées, telles que la révision des concepts et l’élargissement des dispositions des deux lois proposées pour inclure certains systèmes spéciaux tels que les juges, les forces de sécurité intérieure, les agents des douanes et autres.

Concernant le contenu du mémorandum expliquant les raisons attachées au projet de loi n° 16/2024, les représentants du ministère des Finances se sont interrogés sur la nature du fonds à créer et le mode de financement de celui-ci. Ils ont estimé que la durée proposée du congé de paternité d’un mois est relativement longue et peut affecter la conduite normale du travail, en particulier dans certains secteurs sensibles tels que la santé, l’éducation et l’enseignement.

Au cours de leur interaction, les représentants ont affirmé leur respect des exigences de la Constitution et leur volonté de donner la priorité aux projets de loi du gouvernement une fois soumis au Conseil, soulignant la complémentarité entre les fonctions législative et exécutive et l’importance de la coordination entre eux.

Les représentants ont également exprimé leur mécontentement face à la limitation du secteur public au secteur privé, en ce qui concerne les aspects humanitaires, la justice sociale et le maintien de la stabilité familiale.

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