09/04/2024–|Dernière mise à jour: 04/09/202422h36 (heure de La Mecque)
L’Association des familles de prisonniers politiques et de prisonniers d’opinion en Tunisie a annoncé le lancement d’une campagne nationale pour libérer tous les prisonniers politiques et prisonniers d’opinion. L’Association a appelé « toutes les organisations de défense des droits de l’homme et forces politiques et civiles » en Tunisie à se joindre à cette campagne. campagne.
L’Association a exprimé – dans un communiqué publié sur sa page Facebook – sa profonde préoccupation et sa vive dénonciation du maintien en détention de ces détenus pendant plus d’un an et demi, « illégalement et dans des conditions inhumaines », comme elle le dit.
Il a réitéré que « ces détenus ont été injustement jetés en prison, en raison de leurs positions politiques opposées aux options politiques ratées du système au pouvoir actuel, basées sur des accusations fabriquées et de faux témoignages, sans aucune preuve légale justifiant leur détention », selon le communiqué.
L’Association des familles de prisonniers politiques « a rejeté leur maintien en détention arbitraire » et a exigé leur libération immédiate « et leur retour à leur place naturelle parmi leurs familles et leurs proches ».
Il a également adressé « un appel urgent aux juges en charge des cas de ces détenus pour qu’ils exercent leur conscience, assument leur responsabilité historique, se distancient de ces violations flagrantes de la justice et prennent les mesures nécessaires pour leur libération immédiate ».
L’association a déclaré : «Levée des griefs contre les détenus n’est pas seulement un pas vers la justice, mais c’est aussi une correction d’une pratique inhumaine et une affirmation de l’engagement envers les valeurs démocratiques et les droits de l’homme.»
En conclusion de sa déclaration, elle a annoncé « le lancement d’une campagne nationale urgente pour libérer tous les détenus politiques et prisonniers d’opinion » et a appelé « toutes les personnes libres, toutes les organisations de défense des droits de l’homme et les forces politiques et civiles en Tunisie à se joindre à nous ». cette campagne et participer activement à mettre fin à cette injustice et à obtenir justice.
Depuis que Kais Saied a accédé à la présidence tunisienne, des dizaines de personnes – dont des journalistes, des avocats et des opposants au président – ont été jugées conformément à un décret qu’il a pris le 13 septembre 2022, selon le Syndicat national des journalistes.
Le décret prévoit une peine de 5 ans de prison et une amende pouvant aller jusqu’à 50 000 dinars (environ 16 000 dollars) « quiconque utilise intentionnellement les réseaux et systèmes d’information et de communication pour produire, promouvoir, publier, envoyer ou préparer de fausses nouvelles, des données, rumeurs, ou documents artificiels, falsifiés ou attribués. » Mentir à autrui, dans le but de porter atteinte aux droits d’autrui ou de porter atteinte à la sécurité publique ou à la défense nationale.