Aujourd’hui, mercredi 23 octobre, un décret présidentiel a été publié au Journal officiel concernant le système de protection sociale des travailleuses agricoles, qui renforcera leurs droits économiques et sociaux et les aidera à parvenir à leur inclusion économique.
Le régime spécial de protection sociale des travailleuses agricoles leur permettra de bénéficier d’un système leur garantissant les prestations d’assurance maladie, de pension de vieillesse et d’invalidité, de pension de survie, d’assurance contre les accidents du travail, d’allocations et de congés de maternité et d’allocations mensuelles. transferts financiers au titre du programme de sécurité sociale.
Le « Fonds de protection sociale des travailleurs agricoles » couvrira un pourcentage des dépenses de transport à leur profit, en plus de couvrir toutes les dépenses résultant de divers programmes, interventions et autres mécanismes visant à réaliser l’intégration économique et la protection sociale des travailleurs agricoles.
Le projet de loi de finances 2025 prévoit la création d’un « Fonds de protection sociale des ouvrières agricoles » dans le but de fournir les ressources nécessaires pour assurer la mise en œuvre des programmes de protection sociale au profit des ouvrières agricoles, renforçant ainsi leur rôle d’actrice économique. et lui permettre de bénéficier d’une couverture sociale efficace, compte tenu des difficultés rencontrées par ce groupe vulnérable.
Le projet de loi proposait de financer le fonds sur le budget de l’Etat à hauteur de 5 millions de dinars, une déduction de 1 pour cent des primes d’assurance, une déduction de 5 dinars pour chaque certificat de contrôle technique par l’Agence Technique des Transports et une déduction de 10 pour cent des montant total des amendes routières perçues chaque année.
Conformément au décret présidentiel, l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant entreprendra la mise en œuvre du programme d’intégration économique des travailleuses agricoles, notamment l’étude de la faisabilité économique des projets proposés, en coordination avec les structures publiques intervenantes.
L’agence supervise également le cadrage de l’initiative individuelle ou collective de l’ouvrière agricole, l’accompagne dans la préparation des dossiers de projets et des demandes de financement, et organise des formations pour accroître les capacités professionnelles de l’ouvrière agricole.
Le travailleur agricole dans le cadre du lancement de projets bénéficiera de procédures différentielles dans le cadre des programmes et mécanismes de formation professionnelle et d’emploi, et bénéficiera également en priorité des programmes agricoles dans le cadre du développement régional.
La création de petites entreprises agricoles au profit des ouvrières agricoles dans le cadre d’entreprises agricoles familiales ou dans le cadre d’initiatives individuelles sera financée par les ressources du « Fonds de protection sociale des ouvrières agricoles ».
La Banque tunisienne de solidarité financera également les projets réalisés dans le cadre du programme d’inclusion économique sur ses ressources propres ou autres.
L’État prend en charge les cotisations des paysannes non salariées au régime de sécurité sociale pendant les trois premières années à compter du début de leur activité, à condition que les ouvrières paysannes non salariées soient obligatoirement affiliées à la Caisse nationale de sécurité sociale.
Source:Watt