Tunisie.. « Appel » confirme la peine de prison de Ghannouchi et renvoie 12 d’entre eux au département du terrorisme

La Cour d’appel de Tunisie a confirmé aujourd’hui une décision préjudicielle condamnant à 3 ans de prison le leader du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, et à une amende, dans l’affaire liée à l’acceptation par son parti de dons financiers d’un parti étranger. 12 autres personnes à la direction pénale spécialisée dans les affaires de terrorisme.

L’agence de presse officielle tunisienne a indiqué que la Cour d’appel a rendu un arrêt approuvant une décision préjudicielle rendue il y a quelques mois dans ce que les médias appellent l’affaire « Loubing », déposée contre le mouvement Ennahda, son président, Ghannouchi, et son fils. beau-frère, Rafik Bouchlaka.

La télévision tunisienne a cité le porte-parole de la Cour d’appel, Habib Tarkhani, disant : « La Cour d’appel a approuvé une décision préjudicielle rendue au début du mois de février dernier, qui a statué que Ghannouchi et Bouchlaka devaient être emprisonnés pour une période de 3 ans. avec effet immédiat, dans le cas lié à l’obtention de fonds financiers étrangers.

Accusé de terrorisme

Dans une autre affaire, la télévision tunisienne a indiqué que la chambre d’accusation chargée d’examiner les affaires de terrorisme près la Cour d’appel a déféré 12 prévenus – parmi lesquels des dirigeants du mouvement Ennahda – devant la justice « pour des accusations à caractère terroriste ».

Le porte-parole du tribunal, Habib Tarkhani, a expliqué que la chambre d’accusation susmentionnée a décidé jeudi de déférer Munther Al-Wanissi, vice-président du mouvement Ennahda (détenu), Rafik Abdel Salam (gendre du chef du mouvement Ennahdha), Sheherazade. Okasha, Ahmed Qaloul, Tariq Bou Bahri, Reda Idris et Moaz Al-Khereiji, Maher Zaid, Mohamed Fathi Al-Ayadi et Mohamed Al-Samti (tous en fuite) sont déférés devant la section pénale chargée d’examiner les dossiers de terrorisme au Tribunal de Première Instance de Tunisie.

Elle a également décidé – selon Al-Tarkhani – de renvoyer en prison deux autres accusés (dont l’identité n’a pas été précisée), dans ce qui est connu dans les médias comme « l’affaire de complot contre la sécurité de l’État 2 ».

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