Le président de la République, Kais Saied, a reçu cet après-midi, vendredi 5 juillet 2024, au Palais de Carthage, Nabil Ammar, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’étranger, sur les résultats de la réunion conjointe tuniso-burkinabé. comité qui s’est tenu récemment à Ouagadougou.
Le Président de la République a salué les résultats obtenus, soulignant une nouvelle fois la nécessité de développer les relations entre la Tunisie, qui s’est toujours targuée de son appartenance africaine, avec le reste des pays du continent, soulignant que l’Afrique a toutes les capacités et est pleine de richesses, et elle doit appartenir aux Africains car les peuples du continent ont beaucoup souffert pendant des siècles, elle aurait été dans une bien meilleure situation qu’elle ne l’est aujourd’hui. Dans ce contexte, le Président de la République a rappelé la résolution 1803 de l’Assemblée générale des Nations Unies du 14 décembre 1962 relative à la souveraineté permanente sur les ressources naturelles.
Le Chef de l’État a également souligné que le rêve des dirigeants africains au début des années soixante du siècle dernier, lors de la création de l’Organisation de l’unité africaine, était que tous les peuples africains devaient s’unir pour mettre fin aux guerres, à la misère et à la pauvreté.
Au cours de cette rencontre, il a également été question de l’adhésion absolue de la Tunisie à sa souveraineté et du rejet de toute ingérence étrangère de quelque partie que ce soit dans ses choix.
Sur un autre plan, le président de la République a souligné la nécessité d’intensifier le travail diplomatique partout, et le rôle des consuls dans la gestion des affaires des Tunisiens à l’étranger.
Au cours de cette réunion, les préparatifs en vue de l’organisation d’un colloque national des talents tunisiens à l’étranger ont également été abordés. Le Président de la République a expliqué que la Tunisie regorge de compétences et en est fière, soulignant, dans ce contexte, que ces compétences n’ont pas de prix, et ce n’est pas un hasard si même les pays scientifiquement avancés cherchent à les attirer, comme si la Tunisie c’est celui qui prête à ces pays, mais en fait c’est lui qui leur prête et non l’inverse.
Le Président de la République a conclu que la Tunisie cherche à contribuer à la mise en place d’un nouveau système humanitaire dans lequel les fortunes sont égales et la justice prévaut.