La présidente de l’Union nationale de la femme tunisienne, Radhia Jerbi, a appelé à la nécessité d’unifier la jurisprudence tunisienne en matière de protection lors de l’application de la Loi fondamentale n°58 relative à la lutte contre les violences faites aux femmes, dans laquelle les décisions varient selon son pouvoir discrétionnaire d’une juridiction à l’autre. .
Radhia Al-Jarbi, alors qu’elle supervisait mercredi soir à Bizerte les travaux d’un colloque intellectuel sur « La protection des femmes maltraitées dans la jurisprudence tunisienne », à l’initiative du parquet régional de l’Union dans la région, a souligné l’importance de la mise en œuvre de la loi No. .58 de 2017 par les tribunaux tunisiens conformément aux procédures prévues dans la section relative à la protection. Pour réduire la pratique de toutes les formes de violences à l’égard des femmes, qui se sont répandues et accrues à l’égard ou à l’égard des femmes, selon son expression.
Le président de l’Union a souligné la nécessité d’intensifier le travail conjoint entre les différentes structures étatiques et le tissu sociétal pour protéger la femme et les familles tunisiennes, appelant à l’inclusion de l’axe de lutte contre les violences faites aux femmes dans les formations continues des juges en vue de renforcer leurs capacités sur le terrain.
Il est à noter que les activités du colloque intellectuel sur « La protection des femmes maltraitées dans la jurisprudence tunisienne » ont inclus la présentation d’un certain nombre de conférences et d’interventions qui ont traité notamment des problèmes d’application de la Loi fondamentale n°58 relative à la lutte contre les violences faites aux femmes.
Source:Watt