Moody’s ajuste sa perspective pour la Tunisie de négative à stable

Moody’s a révisé sa perspective sur la Tunisie de négative à stable et a maintenu la notation à long terme du pays en devises et en monnaie locale à CAA2.

Moody’s a déclaré que l’ajustement de ses prévisions à stable reflète l’opinion de l’agence selon laquelle les pressions auxquelles est confronté le gouvernement tunisien n’augmenteront pas de manière significative.

L’agence a ajouté que la base de financement intérieure relativement restreinte de la Tunisie et l’absence de financements extérieurs supplémentaires de la part des partenaires multilatéraux et bilatéraux exercent une pression sur le financement, comme le rapporte Reuters.

Moody’s a souligné que le fait de fixer la notation de la Tunisie à « CAA » reflète un degré élevé d’incertitude quant aux sources de financement dans un contexte de besoins importants.

Cette notation signifie que la Tunisie fait face à des risques Crédit très élevé.

Moody’s s’attend à ce que les réserves tunisiennes soient sujettes à un éventuel prélèvement, mais elles continueront à couvrir les importations pendant au moins 3 mois d’ici fin 2024.

L’agence s’attend également à ce qu’un niveau similaire d’aide financière de la part des partenaires bilatéraux et multilatéraux de la Tunisie se poursuive même sans un programme du Fonds.
Monétaire International.

Pour sa part, la Banque centrale de Tunisie a cité l’agence disant que la note de crédit du pays pourrait augmenter si des progrès étaient réalisés dans les réformes structurelles.

En janvier 2023, Moody’s a abaissé les notations à long terme du gouvernement tunisien en devises étrangères et locales de « CAA1 » à « CAA2 ».

À l’époque, l’agence attribuait cette réduction à son évaluation selon laquelle le manque de financement global pour répondre aux importants besoins de financement du gouvernement augmentait le risque de défaut.

Il convient de noter qu’en 2022, la Tunisie avait conclu un accord au niveau des experts avec le Fonds monétaire international concernant l’obtention d’un prêt, mais qu’elle était déjà en défaut sur des engagements majeurs.

Le gouvernement prévoit que la dette publique accumulée en 2024 atteindra environ 140 milliards de dinars (45,17 milliards de dollars), soit environ 79,8% du produit intérieur brut, contre 127 milliards de dinars.

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