Nabil Ammar, ministre des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Tunisiens de l’étranger, a reçu ce soir 23 mai 2024, Beat Jans, conseiller fédéral et ministre suisse de la Justice et de la Police, qui effectue une visite de travail en Tunisie les 23 et 24 mai 2024. .
A cette occasion, les deux ministres ont salué la solidité des relations bilatérales tuniso-suisse et le niveau de coopération existant entre les deux pays dans de nombreux domaines, notant notamment le programme bilatéral visant à offrir des opportunités de formation en Suisse au profit des jeunes Tunisiens, dans le cadre le cadre visant à encourager la migration circulaire. À cet égard, le ministre a souligné le rôle du développement social et économique comme moyen de lutter contre l’immigration illégale, rappelant l’approche de notre pays dans ce domaine, qui appelle à s’attaquer aux causes profondes de ce phénomène mondial et à développer des solutions alternatives, telles que développement et encourager l’immigration régulière.
D’autre part, le ministre a souligné la grande importance que la Tunisie attache au dossier du recouvrement des fonds volés, soulignant la forte volonté de notre pays d’accélérer les procédures de recouvrement des fonds gelés par les pays dans lesquels ils ont été déposés, dont la Suisse, soulignant a souligné la nécessité de ne pas se limiter à une approche juridique de cette question pour inclure ses différentes dimensions.
De son côté, le ministre suisse a exprimé la ferme conviction de son pays dans le droit du peuple tunisien à récupérer ces avoirs et sa pleine disponibilité à coopérer avec la Tunisie pour réaliser des progrès tangibles dans ce dossier.
L’entretien a été l’occasion d’échanger des points de vue sur certaines questions internationales d’actualité, notamment la situation sans précédent dans les territoires palestiniens occupés.
A cette occasion, le ministre a renouvelé la position ferme et solidaire de la Tunisie en faveur du peuple palestinien dans l’autodétermination et le rétablissement de ses droits sur l’ensemble de ses terres, soulignant la nécessité de mettre un terme d’urgence à la guerre de génocide auquel il est confronté.