Wafaa Abou Bakr Al-Kilani, ministre des Affaires sociales du gouvernement d’unité nationale libyenne et chef de la commission en charge du dossier migratoire en Libye, a déclaré hier, dans un entretien exclusif avec l’envoyé de l’Agence de Presse Africaine de Tunis à Tripoli, à l’occasion du Forum Transméditerranéen sur les Migrations, que la Libye ne dispose pas de centres de détention pour migrants irréguliers, mais plutôt de centres d’hébergement. Elle a ajouté que ce que certains milieux avancent sur la façon dont la Libye et la Tunisie traitent la question de la migration irrégulière est incorrect et contraire à la vérité, soulignant que la Tunisie et la Libye sont parmi les pays les plus préoccupés par la migration irrégulière et font de grands efforts pour fournir soins humanitaires aux migrants.
Elle a souligné que le monde sait que les peuples tunisien et libyen partagent un ensemble de qualités et de valeurs, notamment l’accueil et l’hospitalité, mais qu’ils sont soucieux de respecter les lois des deux pays. Elle a déclaré : « De nombreux migrants vivent en Libye et les autorités libyennes accomplissent un devoir humanitaire envers eux, soulignant que l’entrée irrégulière sur le territoire libyen est inacceptable. Elle a déclaré que les centres d’hébergement en Libye fonctionnent sous les auspices du ministère des Affaires sociales. » D’autre part, une conférence de l’Organisation de la famille arabe aura lieu prochainement, et l’une de ses principales tâches sera de répondre aux besoins des migrants. question des femmes et des enfants pendant les étapes de la migration. Elle a déclaré que l’initiative d’organiser un forum sur la migration à travers la Méditerranée avec la participation d’un nombre important de pays et d’organisations concernées vise à trouver des solutions réalistes et développementales pour avancer ensemble. l’importance du forum dans l’élaboration d’un cadre stratégique pour aborder la question de la migration irrégulière depuis ses racines dans les pays d’origine des immigrants et dans la création de programmes de dynamisme et de développement auxquels participent toutes les parties souffrant des restes de ce dossier, menés par la Libye , la Tunisie, les pays de l’Union africaine et de l’Union européenne.
Source:Watt