Le Ministère de l’Agriculture a signalé que, dans le cadre de la surveillance sanitaire continue du troupeau et suite à la suspicion par un vétérinaire privé d’un cas de dermatose contagieuse nodulaire chez les vaches dans la délégation de Fernana, province de Jendouba, d’un taureau appartenant à un éleveur dans une zone située à 1,5 km de la frontière algérienne, les services vétérinaires de la Commission Régionale de Développement se sont déplacés. Le département agricole de la région a effectué des recherches techniques et effectué des prélèvements qui ont nécessité des analyses en laboratoire, qui ont confirmé l’infection de l’animal susmentionné et ont ainsi été enregistrées. l’apparition du premier cas de dermatose nodulaire contagieuse chez la vache en Tunisie.
A noter que cette maladie s’est répandue récemment dans les pays voisins et est transmise par de nombreux insectes. Elle infecte les vaches et n’est pas contagieuse pour l’homme.
Pour renforcer la recherche technique, une équipe spécialisée du Centre de Vigilance Sanitaire Animale a été lancée pour soutenir les efforts des services vétérinaires régionaux et mener une étude minutieuse pour déterminer la source de l’infection et fournir des données scientifiques d’orientation pour prendre les mesures appropriées.
Les procédures sanitaires actuellement en vigueur ont été activées conformément aux dispositions en vigueur, bouclant l’exploitant concerné, prenant un traitement contre les insectes vecteurs et empêchant l’entrée et la sortie des animaux vers et depuis celui-ci, en plus des visites d’inspection dans tous les environs. exploitants, estimés à une trentaine d’exploitants, pour éviter la propagation de la maladie et sensibiliser les éleveurs à sa prévention.
Dans ce contexte, le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a recommandé aux éleveurs d’être plus vigilants et de notifier immédiatement les cas suspects afin de prévenir la propagation de la maladie, notant que la déclaration des maladies infectieuses est obligatoire conformément à l’arrêté n° 2002 de 2009. .
Le ministère a également rappelé la nécessité de respecter les procédures de biosécurité, de réduire les déplacements des animaux, d’assécher les eaux stagnantes et de loger les animaux dans des écuries bien préparées et propres.