La date de la grève générale approuvée par le Conseil national de l’Union générale tunisienne du travail n’a toujours pas de date limite claire après que les syndicalistes ont laissé la question ouverte avec un mandat syndical au bureau exécutif pour déterminer la date. Le contexte de l’appel, bien qu’il soit lié à la réalité de la crise avec le pouvoir après une stagnation des relations entre les deux partis malgré la loyauté et la douceur dont l’organisation a fait preuve face au régime du 25 juillet, n’a pas été convaincant. après tout, les portes menant au palais de Carthage et à la Kasbah ont été fermées devant le secrétaire général Noureddine Taboubi et le reste des camarades jusqu’à ce que la médiation ne soit pas la clé pour restaurer la cordialité entre les deux parties.
Et pour que le Syndicat rappelle au président Kais Saied qu’il est encore capable d’entreprendre des démarches organisées vers de grands mouvements de terrain similaires à celui du 2 mars, au milieu d’une présence syndicale remarquable qui a envahi la place de la Kasbah, mais sans aucun effet significatif sur le changement des rapports. indice. Au contraire, les tensions se sont accrues après une série d’arrestations et de renvois devant la justice de plusieurs syndicalistes, Kanis Al-Kaabi et Al-Sanki Al-Aswadi, emprisonnés depuis plus de 6 mois. Si tous les indices confirment que le projet de grève est une réaction, cela n’a pas convaincu l’opposition syndicale, qui a considéré que l’appel à la grève n’était qu’une tentative pour évacuer une crise interne qui ravageait presque l’organisation, dont les caractéristiques se sont encore confirmées avec la reconnaissance des désaccords exacerbés par les travaux du Conseil national.
Khalil Al-Hanashi