Aujourd’hui jeudi, la Commission des Finances et du Budget de la Chambre des Représentants du Peuple a tenu une séance conjointe avec la Commission des Finances et du Budget du Conseil National des Régions et Régions pour entendre le Président de l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche, qui était accompagné par des représentants de l’Union, concernant le projet de loi de finances pour l’année 2025.
Les représentants syndicaux ont souligné l’importance du secteur agricole dans le développement de l’économie, la promotion du développement régional et la réduction du déficit du commerce alimentaire grâce aux revenus provenant de l’exportation de l’huile d’olive, des dattes et du secteur de la pêche maritime. Ils ont estimé que le projet de loi de finances prévoyait plusieurs mesures, mais que malgré leur importance, elles restent insuffisantes et nécessitent un amendement similaire à la procédure relative aux travailleuses agricoles, qui doit être modifiée dans le sens d’une exonération de valeur ajoutée lors de l’acquisition de moyens de transport. destiné au transport des travailleuses. Ils ont suggéré de recourir à une subvention d’investissement spéciale pour les agriculteurs qui entreprendraient le transport des ouvrières.
En revanche, ils étaient exposés à un certain nombre de problèmes liés à la production laitière et à l’élevage des vaches. Ils ont proposé d’ajuster le prix du lait au moment de la production, ce qui contribuerait à réformer le système laitier, à stabiliser les prix et à ajuster le marché de la viande rouge. Ils ont également appelé à orienter le soutien vers ceux qui le méritent à toutes les étapes, y compris la consommation.
Ils ont estimé que la mise en œuvre du projet de loi de finances relatif à l’approvisionnement en lait en poudre n’aurait pas de faisabilité économique au niveau national, mais soutiendrait plutôt l’investisseur étranger et affecterait négativement le système national de production laitière et la durabilité de l’agriculteur tunisien. Ils ont appelé à réglementer les entreprises privées et à adopter des contrôles pour garantir leur succès.
Ils ont évoqué le dossier de la figue rouge et le Fonds de Confort Biologique, et ont demandé une révision de la mesure approuvée dans la Loi de Finances de 2024, étant donné qu’elle n’a pas atteint les résultats souhaités tant par l’État que par les marins.
La discussion a porté sur un certain nombre de questions, telles que le dossier des fourrages, l’octroi des licences, la qualité des fourrages subventionnés, ainsi que les systèmes avicoles, de viande rouge et laitiers, la stratégie de subvention du lait et l’absence de procédures dans le projet de loi de finances. concernant le financement des agriculteurs. Il y a eu également une discussion sur la question de l’élevage, de l’engraissement et de l’exportation du thon rouge.
Les représentants syndicaux ont confirmé que le Fonds naturel de pandémie a pesé sur l’État sans aucun impact sur l’agriculteur. Ils ont proposé d’étendre le bénéfice de ce fonds aux agriculteurs de la filière dattes, compte tenu des crises successives dont ils sont victimes.