Lors de sa rencontre avec le ministre de l’Enseignement supérieur et le ministre de l’Éducation/Président de la République, il autorise une révision de certaines divisions scientifiques de l’enseignement supérieur.

Lors de sa rencontre avec le ministre de l'Enseignement supérieur et le ministre de l'Éducation/Président de la République, il autorise une révision de certaines divisions scientifiques de l'enseignement supérieur.

Le Président de la République, Kais Saied, a reçu cet après-midi, jeudi 2 mai 2024, au Palais de Carthage, Salwa Al-Abbasi, ministre de l’Éducation, et Moncef Boukatheer, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a en charge de diriger le ministère des Affaires culturelles.

Cette réunion a porté sur la préparation des examens nationaux et les préparatifs en cours en coordination avec toutes les agences de l’État pour leur bon fonctionnement, le Chef de l’État ayant souligné que les examens nationaux constituent une ligne rouge et que quiconque veut les perturber ou les compromettre ne le fera pas. être toléré.
L’entretien a également porté sur le projet de loi prévu au chapitre neuvième de la Constitution du 25 juillet 2022, relatif à réglementer la composition du Conseil supérieur de l’éducation, ses attributions et ses modalités de fonctionnement. Le Président de la République a souligné l’importance de cette institution constitutionnelle, rappelant que l’un des plus grands crimes commis contre le peuple tunisien depuis le début des années 90 du siècle dernier a été les révisions qui ne se sont pas arrêtées et ont été prises pour des considérations politiques.
D’autre part, le Président de la République a réitéré la nécessité de trouver des solutions définitives à la situation des enseignants et des professeurs adjoints sur la base de critères objectifs qui préservent en même temps leurs droits et ceux des étudiants.
Le président de la République a également autorisé une révision de certaines filières scientifiques de l’enseignement supérieur qui n’ouvrent pas d’horizons aux étudiants en Tunisie, où les titulaires de diplômes supérieurs ne trouvent des perspectives qu’à l’étranger ou restent au chômage.
Sur un autre plan, le président de la République a souligné la nécessité de revoir la politique culturelle en Tunisie pour qu’elle devienne une culture nationale fondée sur une véritable liberté de pensée et de créativité et protège la société tant de la vulgarité que de l’extrémisme. Il n’y a d’avenir pour aucun peuple sans éducation nationale et sans culture nationale.

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