Le phénomène des influenceurs s’est développé en Tunisie et est devenu une réalité incontournable. Ces influenceurs proposent un mélange de contenus dans lesquels le destinataire retrouve des types de messages, certains distingués et riches, d’autres vulgaires et riches. mauvais, et dont certains représentent un danger pour le pays et sa population.
Le premier constat est l’absence d’un cadre juridique pour ces phénomènes, à l’exception de certains décrets et décisions adoptés par la jurisprudence. La situation est que les niveaux de propagation du phénomène et l’étendue de son impact supposent un cadre juridique plus complet et plus précis. cadre en raison de l’évolution de la nature du crime et de la gravité de ces médias.
Dans le passé, créer l’opinion publique nécessitait de grandes capacités et la mise à disposition d’espaces et de cadres officiels dans lesquels faire de la publicité ou commercialiser des idées ou des produits… Aujourd’hui, après la révolution de l’information, l’émergence du smartphone, la révolution qui s’opère au niveau d’applications (tiktok – Instagram…) et l’émergence du marketing et des pages digitales. Les comptes financés et soutenus transforment généralement le virtuel en autorité réelle, indéniable, réelle.
Aujourd’hui, avec ces transformations, il est possible pour un artiste inconnu qui n’a pas grimpé à cheval de devenir une star mondiale. Il suffit que le produit soit demandé sur le marché virtuel, ou que son compte soit soutenu par un. sponsor, pour qu’il puisse être visionné à des niveaux élevés, et sur la base de ces pourcentages fabriqués, il reçoit d’énormes sommes d’argent des sociétés qui supervisent ces applications… Les contenus sont nombreux, y compris des publicités pour des sociétés existantes, des sociétés fictives, des publicités. des produits bien connus et classifiés, et d’autres qui échappent à tout cadre réglementaire. Chaque jour, on annonce la découverte de médicaments pour des maladies que les plus grands laboratoires et chercheurs n’ont pas réussi à traiter, et ces entreprises évoluent sans contrôle ni responsabilité et engrangent des bénéfices. Énorme…
De l’autre, il existe des influenceurs qui créent des contenus politiques ciblés, qui sont financés et mobilisés en secret et qui diffusent des idées dangereuses et toxiques pouvant conduire à la déstabilisation de l’ordre public. Un autre groupe vole des idées et des contenus, les s’attribue et réalise grâce à eux d’énormes profits. Dans tout cela et cela, l’État est absent ou absent en raison de l’universalité du phénomène et de la difficulté de la censure, compte tenu du flux rapide des informations. informations, actualités et contenus. Le moment est venu de soulever cette question, et je crois qu’il n’est possible de traiter le phénomène que sans recourir à des mesures de clôture et de sécurité. Dans ce contexte, je propose que des discussions ouvertes aient lieu entre toutes les parties pour réguler le phénomène des influenceurs et des influenceurs. les créateurs de contenu dans un premier temps, et dans un deuxième temps, des cartes d’accréditation sont accordées à ceux qui le méritent selon des critères précis, et donc les influenceurs sérieux sont soutenus au détriment de ceux qui propagent la vulgarité et la médiocrité ou ceux qui travaillent pour la politique. ou des acteurs financiers.
Je crois que le phénomène des influenceurs n’a pas encore pris conscience de sa gravité et qu’il est devenu plus influent que les médias classiques. Il n’y a donc pas d’échappatoire à cette question, tout comme il n’y a pas d’échappatoire à l’appel à une ouverture nationale. colloque supervisé par les institutions officielles de l’État et auquel participent des intellectuels, de la société civile et des influenceurs, afin qu’il puisse suivre ce rythme rapide d’événements et de transformations, c’est en encadrant le phénomène, et non en l’empêchant ou en essayant de restreindre les influenceurs, ce qui augmentera sa crédibilité et approfondira son impact. L’influence de ces médias affecte les enfants, les jeunes et le tissu familial, et donc la société. Ils donnent également une mauvaise idée du statut et de la valeur des femmes à travers plusieurs visages féminins qui se vantent d’attaquer les bonnes mœurs et tentent d’influencer les filles, notamment les adolescentes. les filles, et c’est ce qui explique la croissance des phénomènes que vous connaissez, et donc ignorer ce phénomène met ceux qui veulent effacer les valeurs de la société sur la voie ouverte pour atteindre leurs objectifs. En conclusion, cette question soulève des problèmes majeurs liés à l’absence de législation, au danger de certains contenus et à la gravité de leurs impacts. La question est liée, à un certain niveau, à la sécurité nationale et à la souveraineté nationale si l’on prend en compte la situation. produits virtuels reçus et liés aux affaires locales.
Écrit par: Salim Al-Aqrabi, un activiste de la société civile