Les comptes courants débiteurs sont menacés de fermeture s’ils ne sont pas téléchargés pendant 90 jours consécutifs

Les comptes courants débiteurs sont menacés de fermeture s'ils ne sont pas téléchargés pendant 90 jours consécutifs

Les titulaires de comptes bancaires qui n’ont pas effectué de téléchargements sur leur compte courant, qui a une durée illimitée et qui a obtenu un résultat négatif pendant 90 jours, peuvent être surpris que leur compte soit quasiment fermé 3 mois après avoir reçu un avertissement écrit de la banque pour régler leur situation, sachant que cette situation est la seule qui n’est pas soumise à un accord entre les deux parties pour clôturer le compte. Cette nouvelle procédure, devenue un fait accompli après sa publication au Journal Officiel sous la forme de la loi n° 41 du 2024 du 2 août 2024 portant révision et complément de certaines dispositions du Code de commerce, s’inscrit dans le cadre de l’intérêt de l’opinion publique pour le dossier des contrôles et des délits qui y sont liés. Même si certains considèrent cette mesure comme positive, d’autant plus que les clients des banques subissent le poids des coûts et des charges sur les comptes bancaires inutilisés en raison de l’absence de condition pour que la banque ferme le compte, ni par accord avec son propriétaire, ni unilatéralement, d’autres ont eu peur de perdre leurs comptes parce qu’ils n’avaient pas reçu l’avertissement en temps opportun. La nouvelle procédure légale stipule que la clôture du compte courant auprès d’un établissement bancaire actif en Tunisie, qu’il soit à durée déterminée ou indéterminée, « se fait par accord entre la banque et le client », sauf s’il existe un compte courant avec une à durée indéterminée et inactif pendant 3 mois. La révision a aboli ce qui était en vigueur auparavant, ce qui maintient ouverts de nombreux comptes courants inactifs et oblige leurs propriétaires à payer de grosses sommes d’argent lorsqu’ils ne les ferment pas.

// Cas de clôture des comptes courants. L’article 732 (nouveau) du Code de commerce prévoit que, compte tenu des dispositions des lois spéciales, le compte courant est clôturé selon 5 cas dont le premier est la clôture du compte courant s’il est fermé. est limité à une durée déterminée, à l’issue de la durée stipulée au contrat ou avant celle-ci conformément à un accord entre les deux parties. Le compte courant est fermé pour une durée indéterminée et un résultat positif est constaté, à tout moment à la demande de l’une des parties, sauf si le contrat prévoit un délai de préavis, qui ne peut en aucun cas excéder vingt jours en l’absence d’accord. est atteinte à terme, le compte courant sera fermé pour une durée maximale de dix jours à compter de la date de dépôt de la demande de blocage ou d’alerte. La troisième hypothèse indique que le compte courant sera fermé pour une durée indéterminée et enregistrera un résultat négatif, à la demande du titulaire du compte à tout moment, mais au plus tard trois jours à compter de la date de dépôt de la demande. Le quatrième cas indique que la banque a fermé le compte courant pour une durée indéterminée et que le titulaire du compte n’a effectué aucune opération sur celui-ci pendant trois mois consécutifs malgré le résultat négatif. La banque doit notifier le titulaire du compte par tout moyen laissant trace écrite du règlement du résultat du compte débiteur et l’avertir que celui-ci sera fermé trois mois à compter de la date de la notification, et l’avertir, le cas échéant, qu’il doit s’abstenir d’utiliser les formes de chèques en sa possession ou en la possession de ses agents. Passé le délai de trois mois à compter de la date de notification préalable, le titulaire du compte courant doit le clôturer de plein droit et obligatoirement si pendant ce délai aucune nouvelle opération n’est effectuée sur celui-ci par le titulaire du compte ou si une demande écrite est présentée pour poursuivre. l’exploiter. La cinquième hypothèse confirme que dans tous les cas, le compte courant est clôturé avec le décès de l’une des parties, ou sa mise en quarantaine ou sa faillite s’il s’agit d’une personne physique, ou sa liquidation ou sa faillite s’il s’agit d’une personne morale.

Si le titulaire du compte courant ne récupère pas le solde positif, il conservera les sommes dues pendant une durée de cinq ans sous la responsabilité de son titulaire ou sous la responsabilité de ses héritiers, le cas échéant. A l’expiration de ce délai, le titulaire du compte transfère l’argent dû au trésor public de la Tunisie, qui le conserve sous la responsabilité de son titulaire ou de ses héritiers pendant une durée de quinze ans. Passé ce délai, cet argent ne pourra être réclamé sous aucune forme. //Comptes bancaires : La bataille des commissions Il est à noter que le nombre de comptes bancaires en Tunisie a dépassé les 10 millions de comptes à fin 2022, selon les derniers chiffres du Conseil bancaire et financier, sachant que la Banque centrale de Tunisie. n’a pas publié son rapport annuel intitulé 2023. A noter qu’entre 10 et 15 pour cent des comptes bancaires courants sont des comptes inutilisés. Le dossier des commissions bancaires est l’un des dossiers les plus importants soulevés cette année, notamment avec la publication par la Banque centrale de la circulaire n°3 de 2024 relative à la révision du paquet des commissions bancaires. La mesure est exceptionnelle et s’étend sur un an et cible notamment la clientèle des banques, dont les revenus mensuels ne dépassent pas 1.500 dinars. Ces commissions concernent principalement celles prélevées sur les comptes bancaires, sur les cartes bancaires, sur les virements et sur les paiements par terminaux. L’Organisation tunisienne d’orientation du consommateur, lors d’une séance avec l’Administration générale visant à modifier le contrôle de précaution de la Banque centrale, a soulevé des plaintes de clients concernant le gel des comptes bancaires, sur lesquels les banques continuent de prélever des commissions. Un gel des augmentations des taux de commission bancaire a été initié jusqu’à fin 2024, les banques étant tenues, à partir de 2025, de ne pas approuver les augmentations des taux de commission sauf avec une autorisation de la Banque centrale. A noter que les commissions perçues des clients sont estimées annuellement à environ 1.440 millions de dinars, selon les données du Conseil bancaire et financier.

Source:Watt

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