L’Union générale tunisienne du travail a exprimé son rejet de « l’annulation par la Haute Commission électorale indépendante des décisions du tribunal administratif concernant l’acceptation d’un certain nombre de candidatures à l’élection présidentielle et la délivrance unilatérale d’une liste définitive malgré son acceptation de traiter la justice administrative dans le dossier depuis le début. Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de son administration nationale, hier lundi, à l’Union générale tunisienne du travail, présidée par Noureddine Taboubi, le syndicat a estimé que cette décision constitue « un précédent juridique et historique et une dangereuse violation de la loi ». (…) Cela est également considéré comme une consécration d’une décision politique contraire à la loi, en plus d’être une attaque flagrante contre l’autorité judiciaire et ses décisions.»
L’Union a averti que de telles décisions « perpétuent l’approche unilatérale et autoritaire et ne font qu’accroître l’isolement et la tension de la situation, mettant en garde contre la poursuite de cette approche et de ses conséquences pour le pays ». Hier lundi, la Haute Autorité indépendante pour les élections a annoncé la liste des candidats finalement retenus pour l’élection présidentielle, à savoir Zuhair Al-Maghzawi, Qais Saeed et Al-Ayashi Zamal. En échange, elle a refusé d’accepter l’inclusion d’Abdul Latif Al. -Makki, Munther Al-Zanaidi et Imad Al-Dayimi à la liste des candidats finalement retenus, malgré les décisions du tribunal administratif annulant les décisions de l’autorité en rejetant leurs dossiers de candidature. En revanche, le Tribunal administratif a précisé dans un rapport hier lundi qu’il lui appartenait, successivement et une fois les arrêts prononcés, de communiquer un certificat dans son texte à la fois aux deux parties au litige, en application des dispositions du chapitre 24 de la Décision de la Commission n°18 du 4 août 2014, relative aux règles et procédures de candidature aux élections présidentielles, qui stipule : Que «l’Autorité entreprend la mise en œuvre des décisions prises par l’assemblée judiciaire plénière du tribunal administratif, à condition qu’elle prenne la décision ou le témoignage concernant son dispositif.
Source:Watt