Le Syndicat des Journalistes demande au Premier Ministre de retirer la Circulaire 19

  Le Syndicat des Journalistes demande au Premier Ministre de retirer la Circulaire 19
L’Unité de veille du Centre de sécurité du travail du Syndicat national des journalistes tunisiens a publié le rapport pour mars 2024.
Au cours du mois de mars 2024, l’Unité de surveillance a enregistré 14 attaques contre des journalistes sur 19 notifications de cas reçues par le biais de communications directes de journalistes victimes ou de témoins oculaires, de la surveillance des sites Web des institutions médiatiques, du suivi des programmes et de l’actualité dans les médias ou de la surveillance des réseaux sociaux. réseaux sociaux.
Les attaques ont touché 23 victimes, réparties selon le sexe entre 12 femmes et 11 hommes. Les plans des victimes étaient répartis en 20 journalistes hommes et femmes, 2 photojournalistes et un chroniqueur.
Les victimes des attentats représentent 14 organes de presse, répartis en 7 chaînes de radio, 3 sites Internet, 2 journaux, une chaîne de télévision et une agence de presse.
Les institutions sont réparties en une institution d’expropriation, 8 institutions privées, 4 institutions publiques, une institution d’expropriation et une institution associative.
Parmi les journalistes victimes d’agressions au cours du mois de mars figurent 5 cas de poursuites judiciaires, 4 cas d’interdiction de travail et 3 cas de harcèlement. Ils ont également été soumis à un état d’incitation et d’ingérence dans le processus éditorial.
Dans ce contexte, le Syndicat national des journalistes tunisiens a recommandé au Premier ministre tunisien de « retirer les circulaires gouvernementales qui entravent les efforts des représentants des institutions et établissements publics pour fournir en temps utile des informations exactes aux médias, notamment la circulaire n°19 », et de prendre des mesures correctives par rapport aux violations constatées par le Gouvernorat de Nabeul, qui lui ont été signalées à plusieurs reprises sans aucune réponse.
Le ministère de la Justice a également recommandé de « développer les capacités des juges dans le domaine des droits de l’homme et de la liberté de la presse en organisant des formations conjointes entre eux et les journalistes pour soutenir davantage leurs relations ».
Le Syndicat des journalistes a appelé les autorités judiciaires à « accélérer la nomination d’une séance de suivi sur le dossier de sa collègue Shatha Al-Hajj Moubarak après le report de la première séance de commentaires afin de mettre fin à l’injustice dont elle est victime », en outre la libération du journaliste Muhammad Bougalab et l’arrêt des poursuites contre lui en dehors du cadre de la loi régissant la presse.

Ci-dessous le contenu du rapport :
https://protection.snjt.org/%d8%aa%d9%82%d8%b1%d9%8a%d8%b1-%d8%b4%d9%87%d8%b1-%d9%85%d8 %a7%d8%b1%d8%b3-2024/?fbclid=IwAR16fzxf0tnV7Fepphgj8lqanodJVQVvhvmwbFR-wvGn7GsK31BvATi47mA

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