Le projet de loi de finances et d’équilibre économique pour l’année 2025 et la loi organique des conseils locaux, régionaux et régionaux sont les sujets les plus marquants du Conseil des ministres.

Le projet de loi de finances et d'équilibre économique pour l'année 2025 et la loi organique des conseils locaux, régionaux et régionaux sont les sujets les plus marquants du Conseil des ministres.

Au nom du Président de la République, Kais Saied, le Premier ministre Kamel Maddouri a supervisé, jeudi 10 octobre 2024, la réunion du Conseil des ministres, au Palais du Gouvernement à la Kasbah.

Au début des travaux du Conseil, le Premier ministre a souligné l’importance du projet de loi de finances, qui représente un pilier pour continuer à soutenir les fondements sociaux de l’État, et un cadre pour stimuler les investissements publics et privés et pour assurer les conditions nécessaires à décollage économique conformément aux orientations et options fixées par le Président de la République.

Le Premier ministre a souligné la nécessité de poursuivre les travaux visant à parachever l’orientation des institutions, notamment en ce qui concerne « les régions et régions de Tunisie », d’élaborer des stratégies de développement sectorielles intégrées aux projets d’infrastructures et d’accorder l’attention nécessaire au développement des ressources humaines.

Le Conseil a également examiné le projet de bilan économique pour l’année 2025, qui comprenait une analyse de la situation économique actuelle et les scénarios proposés pour incarner les priorités consistant à faire progresser le processus de développement et à améliorer les conditions de vie de tous les citoyens, conformément à la vision et aux directives du le Président de la République.

Ce projet s’appuie sur un modèle de développement renouvelé qui tire ses fondements et son contenu de la Constitution de la République tunisienne, et consacre la dimension régionale et régionale du développement et les fondements de l’État social, en plus de s’appuyer sur une vision claire et ambitieuse. et des objectifs ainsi qu’un diagnostic précis et objectif des forces et des faiblesses des politiques publiques et des options économiques, ainsi que des priorités et attentes des citoyens.

Après délibération et discussion, le Conseil a approuvé un projet de décret et un certain nombre de projets de lois et d’arrêtés :

1) Un projet de décret modifiant la loi n°54 du 19 août 2014 portant loi de finances complémentaire pour 2014.

Ce projet vise à abolir le chapitre 16, qui incrimine la détention de sommes en espèces égales ou supérieures à cinq mille dinars et dont la source n’a pas été prouvée, et dont la mise en œuvre a conduit à restreindre l’activité de certaines catégories de commerçants, notamment les petits agriculteurs, les petits commerçants et artisans.

2) Le projet de loi de finances pour l’année 2025, qui comprenait un certain nombre de mesures financières et fiscales pour établir l’option de la justice fiscale, accroître le pouvoir d’achat, stimuler l’investissement, continuer à renforcer les fondations sociales de l’État et améliorer la durabilité. des finances publiques.

Ce projet vise également notamment à soutenir l’inclusion financière et économique des groupes à faible revenu et des personnes handicapées, à faire progresser la culture de l’entrepreneuriat et à stimuler l’initiative privée des jeunes et des femmes.

Le projet de loi de finances pour l’année 2025 a approuvé un certain nombre de mesures incitatives en faveur des entreprises émergentes, pour améliorer l’accès des petites et moyennes entreprises au financement, pour accompagner la résurrection des entreprises privées et pour soutenir les investissements, notamment dans les domaines de l’élimination du carbone, de l’économie verte, bleue et circulaire, des énergies renouvelables, et d’autres pour intégrer l’économie parallèle et résister à l’évasion fiscale.

3) Un projet de loi fondamentale relative aux conseils locaux, aux conseils régionaux et aux conseils régionaux, qui vise à contrôler les pouvoirs des conseils locaux, des conseils régionaux et des conseils régionaux et à réglementer les relations entre eux et avec le Conseil national des régions et les régions en mise en œuvre des dispositions du chapitre sept de la Constitution.

4) Un projet de loi portant approbation de l’accord de prêt conclu le 10 septembre 2024 entre la République tunisienne et la Banque Africaine de Développement pour contribuer au financement du programme d’appui à la compétitivité des entreprises et à l’autonomisation économique des citoyens à travers la création d’emplois.

Ce programme vise principalement à renforcer l’inclusion sociale et économique des citoyens, à améliorer l’emploi des demandeurs d’emploi et à soutenir l’entrepreneuriat en soutenant le système d’auto-entrepreneur, en plus de développer les capacités institutionnelles pertinentes.

5) Un projet de loi portant clôture du budget de l’État pour l’année 2021.

6) Deux projets d’arrêtés relatifs à l’approbation de la survenance d’une pandémie naturelle, portant sur l’intervention du Fonds d’indemnisation des dommages agricoles résultant de pandémies naturelles, et identifiant les principales zones agricoles touchées par la sécheresse pour la campagne agricole 2023/2024, dans le but de aider les agriculteurs à surmonter les restes des dégâts résultant de la sécheresse au cours de la dernière saison agricole.

7) Un projet d’arrêté portant création d’une unité de gestion selon des objectifs pour accomplir les tâches de supervision, de suivi et d’équipement des projets de santé financés dans le cadre des subventions et prêts étrangers, dans le but de donner l’efficacité nécessaire à leur réalisation. des projets de santé programmés, comme l’hôpital universitaire Roi Salman à Kairouan, et le développement des services hospitaliers, notamment dans les régions de l’intérieur.

Projet d’arrêté modifiant l’arrêté n° 512 du 30 octobre 1973 relatif à l’exercice et à l’accomplissement de la profession de guide touristique.

Le projet d’arrêté s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique sociale de l’État, en ouvrant la possibilité d’obtenir une carte professionnelle pour les diplômés des établissements de formation professionnelle et d’enseignement supérieur ayant suivi avec succès une formation de base dans la spécialité de guide touristique, ce qui améliorerait la qualité du tourisme et des services culturels et ouvrir de nouveaux horizons aux jeunes.

9) Un projet d’arrêté modifiant l’arrêté n° 341 du 10 avril 2019, relatif à réglementer le cadre général du système d’études et les conditions d’obtention des certificats d’études de médecine.

Le Conseil des ministres a également entendu une déclaration présentée par le ministre de l’Économie et du Plan sur l’état d’avancement des préparatifs pour l’achèvement du Recensement général de la population et de l’habitat pour l’année 2024, qui est considérée comme la plus grande opération statistique réalisée par l’État, compte tenu de l’impact de ses résultats sur la formulation des politiques sociales et économiques.

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