Le Président de la République : Il faut mettre un terme à l’état des biens confisqués

Le Président de la République : Il faut mettre un terme à l'état des biens confisqués

*Il n’y a aucune tolérance pour tout fonctionnaire qui perturbe la fourniture de services aux citoyens

Lors de son entretien, hier après-midi, jeudi 21 novembre 2024, au Palais de Carthage, avec Kamal Medouri, Premier ministre, le président Kais Saied a souligné la nécessité de redoubler d’efforts dans tous les domaines et la nécessité d’imaginer des solutions radicales dans tous les secteurs qui ont été détruit.

Le Président de la République a souligné que la législation en préparation doit répondre aux aspirations du peuple tunisien et que chaque responsable, quel que soit son niveau de responsabilité, doit sentir que la Tunisie vit dans une nouvelle phase historique et qu’il ne doit pas oublier fois la souffrance des Tunisiens, tout en travaillant à proposer des solutions radicales, loin du patchwork et en améliorant les conditions qui nécessitent une construction solide qui réponde aux attentes du peuple dont les richesses ont été pillées et dont les capacités ont été saisies, et certains milieux cherchent encore à entraver les efforts de l’État pour enlever les germes du désespoir. Et de la frustration, selon un communiqué publié par la présidence de la République.
Le Président de la République a souligné qu’il n’y a pas de place pour la tolérance envers tout fonctionnaire qui entrave la fourniture de services aux citoyens, et que quiconque commet délibérément de telles pratiques doit en supporter les conséquences juridiques.
D’autre part, on a tenté de mettre fin à la situation dans laquelle se trouvent les biens confisqués et d’établir un nouveau cadre juridique selon lequel les biens restituent à l’État et au peuple tunisien, ce qui est leur droit légitime. De nombreuses propriétés ont été négligées et leur valeur a diminué dans un arrangement clair pour être transférées aux prix les plus bas, c’est ce à quoi il faut s’attaquer et tous ceux qui ont causé ces crimes odieux doivent être tenus responsables.

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