La Chambre des représentants du peuple a clôturé le débat juridique sur l’imposition d’une redevance sur les talents tunisiens à l’étranger, présenté par plusieurs représentants.
La proposition législative n’a reçu aucune adhésion, que ce soit au sein du Conseil ou au niveau populaire, après s’être transformée en une « plaisanterie politique » circulant parmi divers utilisateurs des sites de réseaux sociaux, la qualifiant de loi populiste.
La polémique s’est intensifiée après que le président de la commission de l’éducation, de la recherche scientifique, de la jeunesse et des sports du Parlement, Fakhreddine Fadloun, a révélé que l’initiative législative visant à lutter contre la migration des talents tunisiens propose d’ajouter un nouveau chapitre au projet de loi de finances pour l’année 2025 qui stipule « payer une partie des frais de formation pour toute personne qui immigre dans un pays étranger dans le but de travailler. » Pour une période déterminée, qui ne dépassera pas 180 euros ou dollars par mois, sachant que cette déduction partielle ne durera que 5 ans. selon son estimation.
Le contexte de l’abandon et du retrait de la proposition coïncide avec la position du Président de la République rejetant une telle gestion de questions sensibles. Il a exprimé lors de sa récente visite à l’hôpital Bir Ali Ben Khalifa, « que le personnel médical et paramédical est en difficulté. la fierté de la Tunisie à l’intérieur et à l’extérieur », soulignant la nécessité de réunir toutes les conditions pour faciliter… l’accomplissement de leurs nobles missions humanitaires.
Dans ce contexte, le Chef de l’Etat a souligné que « les médecins sont la fierté de la Tunisie et qu’un nouveau système judiciaire doit être créé pour les encourager et les motiver ».
Khalil Al-Hanashi