Aujourd’hui, jeudi 16 mai 2024, le ministère des Transports a annoncé l’élection de la Tunisie comme membre représentatif de la région Afrique du Nord au Conseil ministériel africain de la météorologie pour la période 2024-2026, à l’issue de la tenue de la sixième session ordinaire du la Conférence ministérielle africaine sur la météorologie (AMCOMET-6).
Outre la Tunisie, le Conseil ministériel africain de la météorologie comprendra les membres suivants :
_Ouganda: Chef de bureau
_ Zambie : Membre représentant la région Afrique australe,
_ Ghana : Membre représentant la région Afrique Centrale,
Ahmed Hamam, directeur général de l’Institut météorologique national, a participé aux travaux de cette session, l’Institut étant un établissement placé sous la tutelle du ministère des Transports et du Représentant permanent de la Tunisie auprès de l’Organisation météorologique mondiale.
Il convient de noter que le Conseil Africain des Ministres de la Météorologie (AMCOMET) a été créé lors de la première Conférence Ministérielle tenue à Nairobi – Kenya (février 2010) à l’initiative de l’Union Africaine et de l’Organisation Météorologique Mondiale dans une déclaration ministérielle publiée le occasion et déclarant le Conseil comme l’organisme gouvernemental concerné par la météorologie au niveau africain, sous la supervision de la Commission de l’Union africaine.
La fonction principale du Conseil des ministres africains de la météorologie est de définir des politiques et des orientations concernant la fourniture de services météorologiques et climatiques pour répondre aux besoins sociétaux, en mettant l’accent sur le travail de sensibilisation à cet égard.
Le Conseil vise également à renforcer les capacités des pays africains à s’adapter au changement climatique et aux phénomènes météorologiques extrêmes en améliorant les services météorologiques et climatiques et en soulignant leur importance pour assurer la sécurité alimentaire, gérer les ressources en eau et réduire les risques de catastrophe, ainsi que d’autres objectifs économiques vitaux. secteurs tels que les transports, l’énergie et le tourisme.
Les tâches du Conseil comprennent également la création d’un cadre de coopération, garantissant la sécurité, le développement économique et social et l’élimination de la pauvreté au niveau du continent africain, basé sur la bonne gouvernance et les applications des sciences météorologiques et des domaines scientifiques connexes.