Au cours de sa séance tenue aujourd’hui vendredi, la commission parlementaire de la planification stratégique, du développement durable, des transports, des infrastructures et de l’urbanisme a continué à discuter des chapitres du projet de loi relatifs aux bâtiments vétustes.
Selon un rapport publié par la Chambre des Représentants du Peuple, la commission a repris l’examen des chapitres restants à la lumière de toutes les propositions d’amendements qui lui sont parvenues, soit de la part des représentants, soit des partis entendus précédemment.
وقد استأثرت مضامين ومقتضيات عدد من الفصول بحيز هام من النقاش بين الحاضرين، لا سيما فيما يتعلق بتركيبة اللجنة الفنية التي ستتولى القيام بالمعاينة الميدانية لتشخيص حالة البنايات قبل إعداد تقرير أولي في شأنها تحدد على أساسه الآجال والإجراءات الوقائية الاستعجالية الواجب اتخاذها بالتنسيق مع السلط المحلية والجهوية لدرء risques.
Plusieurs représentants ont également souligné la nécessité de prendre l’avis du Ministre chargé du Patrimoine lorsqu’il s’agit d’édifices à spécificité historique, patrimoniale ou architecturale, en s’appuyant sur les avis d’architectes et d’ingénieurs civils spécialisés dans le domaine, avant de procéder à une prise de décision. toute décision à cet égard dans le but de les protéger et de les préserver en tant que richesse nationale.
En revanche, la commission a adopté un certain nombre de propositions qui ont été discutées, car l’un des chapitres prévoyait le droit du propriétaire de faire appel du rapport d’inspection sur place et du rapport d’essai technique sur lequel était basée la décision d’expulsion, tout en le liant à des délais raisonnables. , notant à cet égard qu’en cas d’impossibilité, le propriétaire doit évacuer son immeuble et le démolir dans ces délais. La municipalité peut prendre sa place et évacuer et démolir l’immeuble, avec l’engagement du propriétaire de le reconstruire ou de le restaurer conformément. avec la réglementation urbaine et les lois en vigueur, dans le but d’accélérer la mise en œuvre des décisions, notamment dans le cas où il est prouvé qu’il existe un danger imminent.
Dans leur discussion sur plusieurs chapitres liés aux mécanismes de traitement des cas dans lesquels le manquement du propriétaire dans l’exécution de la décision de restauration lourde est prouvé, les membres de la commission ont soutenu l’approche de l’initiative selon laquelle la municipalité concernée doit le remplacer pour compléter le travaux, tout en soulignant la stipulation qu’un bureau d’études architecturales doit être désigné. Il est chargé de préparer le dossier technique du permis de restauration lourde et de suivre la réalisation de ces travaux. Les représentants présents ont également estimé évident de stipuler que l’immeuble ne pourra être occupé qu’après avoir effectué les réparations nécessaires et assuré la sécurité de l’immeuble, mais à condition que cela soit, à leur avis, conforme à un certificat de conformité. aux travaux livrés par un bureau de contrôle technique.
Quant à la section relative aux sanctions, la plupart des représentants ont souligné que ces sanctions devraient avoir un caractère dissuasif acceptable qui contribuerait à réduire, autant que possible, les cas de défaut de notification et les cas de non-respect des décisions d’expulsion, de restauration ou de démolition.
Les membres de la commission se sont également arrêtés aux chapitres relatifs aux cas de dommages intentionnels aux bâtiments, que ce soit par les propriétaires, les occupants ou les occupants, et ont souligné que les péchés financiers devraient être précisés dans le cadre d’un pourcentage de la valeur financière des biens immobiliers en question, afin qu’ils soient efficaces et réalisables pour faire face de manière suffisante au phénomène de la spéculation immobilière, à condition que la valeur de ces biens soit déterminée par un expert désigné par le tribunal compétent.
Dans un autre aspect de la discussion, les membres de la commission ont adhéré à la proposition d’amendement relative aux bâtiments vétustes pour lesquels des décisions d’expulsion et de démolition avaient été émises avant l’entrée en vigueur des dispositions de cette nouvelle loi. Ils ont souligné la nécessité et la nécessité d’inspecter à nouveau ces bâtiments par la commission technique prévue dans cette loi afin de garantir les droits de toutes les parties, ainsi que de protéger autant que possible les bâtiments ayant une spécificité historique, patrimoniale ou architecturale.
Après avoir achevé la discussion des chapitres et les avoir amendés sur la base des propositions d’amendements dont ils disposaient, les membres de la commission ont arrêté une version modifiée du projet de loi qui a été convenue, en attendant ce qui ressortira de l’audition avec le Ministre de l’Equipement et du Logement. , que la commission tiendra mercredi prochain, le 8 mai, pour adoption. Une dernière étape consiste à voter les chapitres, chapitre par chapitre, et à préparer un rapport sur ce projet et à le transmettre au Bureau du Conseil des Représentants du Peuple.