À l’heure où la Tunisie commémore aujourd’hui la Fête de la République, qui a représenté un tournant important dans l’histoire de l’État d’indépendance, étant donné que ce jour de juillet 1957, la monarchie a été abolie, mettant fin au régime de Husseini qui a duré plus de Deux siècles et demi, certains de ses jalons ont représenté un tournant décisif, car ce qu’a fait le président de la République, Kais Saied, le 25 juillet 2021, a été comme un tremblement de terre, en activant des mesures exceptionnelles et en dissolvant le Parlement.
Le gouvernement Mechichi a été démis de ses fonctions, en réponse aux revendications populaires et au souhait des grandes foules qui remplissaient les rues de diverses parties de la République.
Le Président de la République a entrepris d’établir la Troisième République selon une nouvelle voie qui rompt avec les accumulations du passé, les années d’échec et les manœuvres et quotas qui les ont accompagnées, pour que les étapes importantes du référendum sur le Constitution aux élections législatives qui ont conduit à la création du premier parlement dans la Troisième République. Ensuite, le climat s’est préparé pour les élections des conseils locaux, puis régionales, qui ont donné naissance à la deuxième chambre parlementaire, le Conseil national des régions et des régions. , dont la séance plénière inaugurale s’est tenue le 19 avril 2024.
Ainsi s’achève la construction de la voie politique du 25 juillet, que le président de la République, Kais Saied, a voulu fonder sur la représentation du citoyen afin qu’il puisse être partenaire dans la décision et le processus de construction, loin de toute forme d’exclusion.
Le Président de la République a souligné lors de l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle depuis la Tour Verte qu’il poursuivra la bataille et la lutte de libération nationale.
Ce qui est remarquable, c’est que le Président de la République a choisi que la nouvelle voie soit loin des partis, de leurs calculs, de leurs agendas et de leurs manœuvres.