La Commission des Finances et du Budget a tenu aujourd’hui, jeudi 23 mai 2024, une séance au cours de laquelle elle a entendu la ministre des Finances, Siham Al-Boughdiri Namsia, au sujet d’un projet de loi portant modification de la loi n° 13 du 11 décembre 2023. 2023, liée à la loi de finances 2024 et au projet de loi relatif à la lutte contre l’exclusion financière.
Lors de la discussion d’un projet de loi modifiant la loi n°13 de 2023 du 11 décembre 2023 portant loi de finances pour l’année 2024, les représentants ont exposé les raisons de leur demande de prolongation des délais d’amnistie fiscale pour les cas d’omissions comme ainsi que les permis correctifs, dont le délai maximum a été fixé au 30 avril 2024. Ils ont expliqué que la demande de prolongation des délais a des raisons objectives, compte tenu des circonstances difficiles vécues par certaines institutions qui n’ont pas pu s’installer pendant l’amnistie fiscale. période. Ils se sont également interrogés sur l’impact de cette exonération, notant les répercussions positives financières, sociales et politiques de cette prolongation.
Plusieurs représentants ont également évoqué des sujets de préoccupation, notamment l’absence de décrets d’application de certains chapitres de la loi de finances 2024, comme celui fixant le statut de la monnaie urbaine pour les plus de 45 ans et les moins de 55 ans. l’âge, les privilèges accordés aux Tunisiens résidant à l’étranger en matière de fourniture de voitures et le règlement des dossiers liés à la fourniture de voitures préparées spécifiquement à l’usage des personnes handicapées.
Dans sa réponse, la Ministre a expliqué que le chapitre 58 de la loi de finances 2024 est une loi qui a été mise en œuvre conformément à ses dispositions. Elle a ajouté que le ministère a pris toutes les mesures nécessaires pour mettre à jour le système médiatique lié à l’amnistie afin qu’il soit prêt le 1er janvier 2024, et qu’il a commencé à accepter les permis à partir du 2 janvier, et que les policiers ont pu traiter plus de 1 050 demandes. mille permis, dont 34 mille contrats soumis à l’enregistrement. Il a également indiqué que ce traitement a été effectué sans racheter les péchés du retard, et a ajouté que le 30 avril est le dernier jour pour bénéficier de l’amnistie, et que 140 000 permis ont été traités.
Elle a confirmé que les délais étaient raisonnables et avaient été convenus lors de la séance plénière de l’Assemblée des représentants du peuple par consensus entre le gouvernement et les représentants. Elle a ajouté que la proposition d’extension porterait atteinte au principe d’égalité, puisque les policiers ont repris immédiatement après le 30 avril la collecte des amendes sur les permis entrés par la loi dans le trésor public. Elle a expliqué que la prolongation aurait un impact négatif sur ceux qui l’ont sauvé, et a ajouté que la grâce doit être limitée dans le temps et qu’il n’y a aucune justification pour une prolongation.
Dans son interaction concernant la délivrance des arrêtés d’exécution liés à la Loi de Finances 2024, elle a expliqué que le ministère des Finances ne prépare pas tous les textes réglementaires liés à la Loi de Finances, mais supervise plutôt la coordination de ceux-ci avec les différents ministères. Elle a ajouté que les arrêtés, décisions et tous les accords qui concernent le ministère des Finances ont été émis et qu’une coordination est en cours avec le reste des ministères pour accélérer la publication des textes qui les concernent. Elle a ajouté que la question relative à la fourniture de voitures présentant un intérêt pour nos citoyens résidant à l’étranger sera bientôt présentée au Conseil des ministres.