Deux personnes sont incarcérées dans une autre affaire : deux professionnels des médias tunisiens accusés de blanchiment d’argent

Le ministère public tunisien a ordonné l’emprisonnement de deux journalistes soupçonnés de « blanchiment d’argent », notant qu’ils purgent déjà une peine d’un an de prison pour avoir été reconnus coupables de « diffusion de fausses nouvelles ».

La radio locale Mosaïque a déclaré (en privé) : « Hier, mardi, le premier juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunisie a émis deux contraventions à l’encontre des personnalités des médias Burhan Bseis et Murad Al-Zughidi (en cours d’enquête) pour des soupçons liés au blanchiment d’argent et blanchiment d’argent », sans précision.

En mai dernier, un tribunal tunisien a condamné Basis, présentateur d’une émission politique sur la radio IFM (privée), et Al-Zughidi, son collègue de l’émission, à un an chacun pour « diffusion de fausses nouvelles ».

Les autorités les avaient arrêtés pour « utilisation de systèmes d’information pour publier et diffuser des informations contenant des données personnelles et de fausses informations dans le but de diffamer autrui ».

À plusieurs reprises, des organisations locales et internationales de défense des droits humains ont accusé les autorités tunisiennes de restreindre la liberté d’expression et de persécuter des journalistes, des militants et des opposants politiques.

Le président tunisien Kais Saied, qui a remporté en octobre dernier un second mandat présidentiel de 5 ans, affirme que le système judiciaire de son pays est indépendant et n’interfère pas dans son travail. Cependant, l’opposition l’accuse d’utiliser le pouvoir judiciaire pour poursuivre ceux qui s’y opposent. aux mesures exceptionnelles qu’il a entamées le 25 juillet 2021 et qui ont provoqué… Une grave crise politique dans le pays

La Tunisie souffre d’une grave polarisation politique en raison de ces mesures, qui comprennent la dissolution du Conseil judiciaire et du Parlement, l’adoption de lois par décrets présidentiels, l’approbation d’une nouvelle constitution par référendum et la tenue d’élections parlementaires anticipées.

Les forces tunisiennes considèrent ces mesures comme « un coup d’État contre la constitution révolutionnaire (la Constitution de 2014) et la consolidation d’un pouvoir individuel absolu », tandis que d’autres forces soutenant Saied les considèrent comme « une correction du cours de la révolution de 2011 » qui a renversé le défunt président. Zine El Abidine Ben Ali (1987-2011).

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