Cas de chèques sans provision… 75% des détenus en prison sont libérés

Cas de chèques sans provision... 75% des détenus en prison sont libérés

Cet après-midi, lundi 11 novembre 2024, l’Assemblée des représentants du peuple a poursuivi les travaux de la séance plénière conjointe avec le Conseil national des régions et des régions, pour examiner les tâches et missions particulières du projet de budget de l’État pour l’année 2025.

Au cours de cette séance plénière, présidée par Ibrahim Bouderbala, président de la Chambre des représentants du peuple, et en présence de Leila Jaffal, ministre de la Justice, et de plusieurs responsables du ministère, le Conseil a examiné la mission du ministère de la Justice concernant le projet de budget de l’Etat. pour l’année 2025.
Le Ministre de la Justice a dans un premier temps présenté les caractéristiques de la mission du ministère, et les axes stratégiques sur lesquels s’appuieront les crédits proposés, qui sont :
_Une nouvelle vision de réforme qui vise à établir un système judiciaire moderne garantissant les droits et libertés, l’indépendance du pouvoir judiciaire et la détermination de la politique judiciaire.
_Soutenir la protection judiciaire des droits et libertés sans discrimination, renforcer les garanties d’un procès équitable, humaniser les sanctions et faciliter l’accès à la justice.
_ Renforcer le rôle de la justice dans l’avancement de l’économie nationale, améliorer le climat des affaires, encourager les investissements, renforcer les ressources financières de l’État et aligner la justice sur les principes du développement durable.
_Réaliser la transition numérique du système judiciaire, établir une justice intelligente, développer l’administration électronique et suivre le rythme des évolutions technologiques modernes.
_ Consolider les principes de bonne gouvernance et la gouvernance des structures du système judiciaire et du cadre humain dans les tribunaux, les institutions pénitentiaires et les professions judiciaires libres.
_Améliorer la qualité du travail, renforcer l’obligation de rendre compte et la responsabilité, faciliter la compréhension des textes juridiques et renforcer le système de sûreté et de sécurité des établissements pénitentiaires et judiciaires.
_Parvenir à l’ouverture du système judiciaire sur son environnement et renforcer l’ouverture aux niveaux national et international.
Au cours du débat général, les interventions des représentants ont porté sur la création d’un fonds de soutien au système judiciaire, l’examen du dossier des pensions alimentaires et la création d’un fonds de financement, l’activation de la loi relative aux cas de chèques sans provision et l’accélération de la décision. sur les cas.
Les représentants ont également appelé à réaliser une enquête foncière et à examiner les dossiers à caractère immobilier, à élargir le champ d’intervention de l’avocat à tous les dossiers, à préparer les installations du ministère de la Justice, à numériser les tribunaux, à moderniser les méthodes de travail administratif. , en adoptant des peines alternatives aux peines de prison, en renforçant l’interaction entre la fonction législative et le ministère de la Justice, en réformant le système pénitentiaire et en rétablissant la réinsertion des détenus.
Les représentants ont souligné la nécessité de protéger ceux qui dénoncent la corruption et d’adopter des procédures spéciales pour signaler la corruption, en plus de présenter les résultats de l’enquête sur l’incident des prisonniers terroristes évadés de la prison de Mornaguia.
Dans leurs interventions, les représentants ont également appelé à la promulgation d’une nouvelle législation relative à la création de contenu sur les sites de médias sociaux.
Le ministre de la Justice répond
En réponse aux interventions des députés, le ministre de la Justice a confirmé que le ministère travaille à développer une vision de réforme et à établir un système judiciaire moderne qui garantit les droits et libertés, fait progresser l’économie nationale et suit le rythme des transformations numériques conformément aux principes de gouvernance et d’ouverture sur son environnement, ainsi que de traitement des détenus avec respect et préservation de la dignité, avec un engagement en faveur d’un procès équitable.
Il a également souligné le travail du ministère pour développer l’administration électronique et compléter le système d’échange électronique des documents judiciaires en matière civile, ce qui contribue à réduire le temps judiciaire.
Elle a indiqué que les tribunaux sont créés sur la base de données statistiques telles que le nombre de dossiers entrants, et que le nombre minimum de dossiers est estimé à 10 000 dossiers.
Concernant la loi relative aux chèques, elle a déclaré qu’elle entrerait en vigueur en février 2025, et que l’initiative de règlement émane de ceux qui sont accusés d’avoir présenté des demandes à cet effet, et que 75 pour cent des situations des déposants ont été réglées et libérées. .
Concernant l’application des textes juridiques aux créateurs de contenus, elle a confirmé qu’elle n’était pas rétroactive, et que les dispositions atténuantes s’appliquaient à tous.
Concernant les peines alternatives et le travail dans l’intérêt public, elle a déclaré qu’elles sont soumises à de nombreuses procédures et conditions, soulignant que des travaux sont en cours pour acquérir le bracelet électronique, à condition que l’expérience soit évaluée ultérieurement.
La séance plénière a été suspendue et le Conseil reprendra ses travaux demain, mardi 12 novembre 2024, à partir de neuf heures du matin, pour examiner les tâches de défense nationale, les affaires religieuses et les finances du projet de budget de l’État pour le année 2025.

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