Après la décision de la restructurer, la Société tunisienne du sucre a l’opportunité de reprendre son activité à Bab Al-Kabir et de retrouver sa vitalité et son poids.

Après la décision de la restructurer, la Société tunisienne du sucre a l'opportunité de reprendre son activité à Bab Al-Kabir et de retrouver sa vitalité et son poids.
Une séance de travail ministérielle présidée par le Premier ministre Ahmed El Hachani a récemment approuvé l’élaboration d’un plan conjoint entre les ministères de l’Industrie, des Finances, de l’Economie et du Plan, et la Banque centrale de Tunisie, pour permettre à la Société sucrière tunisienne d’obtenir les financements et préparer un plan stratégique pour la restructurer et développer ses performances à moyen et long terme.
Aujourd’hui, cette entreprise semble avoir une occasion en or de reprendre son poids en tant qu’institution importante, d’autant plus que les réformes seront radicales et le processus de restructuration efficace, jusqu’à ce qu’elle retrouve l’esprit de contribuer à surmonter le problème de la pénurie de sucre.
La Société tunisienne du sucre a connu de nombreuses difficultés qui l’ont amenée à arrêter son activité. Elle a repris son activité le 31 mai 2018, après une interruption de 10 mois suite à l’incendie survenu dans l’usine le 29 septembre 2017 qui a fait le nombre de jours d’activité limités à 202 jours, au cours desquels 114.512 tonnes de sucre brut ont été raffinées.
Les travailleurs de la Société tunisienne du sucre à Béja avaient entamé un sit-in ouvert après la décision d’arrêter la production et en signe de protestation contre la détérioration de la situation économique de cette institution. Ils ont appelé le président de la République à sauver l’entreprise.
Le Président de la République, Kais Saied, lors de sa réception le 6 décembre 2023 au Palais de Carthage, a confirmé : Kaltoum bin Rajab Qazah, ministre du Commerce et du Développement des exportations, et Mohamed Bahri Gabsi, président et directeur général de la Société tunisienne du sucre. société, la nécessité de prendre des mesures urgentes pour sauver la Société tunisienne du sucre, en plus de contrôler le programme au plus vite pour mettre fin à la dispersion qu’a connue cette société, que ce soit dans son niveau d’encadrement ou dans ses relations avec. un certain nombre d’autres sociétés, comme le Complexe Tunisien du Diabétique et l’Office de la Marine Commerciale et des Ports.
Pour référence, la Société Tunisienne du Sucre est une société cachée, l’une des plus anciennes sociétés tunisiennes, au capital de 3,4 millions de dinars. Selon les chiffres de mi-2006, l’entreprise employait 481 travailleurs, dont 218 travailleurs continentaux, le reste étant des intérimaires (260) et des sous-traitants (3). En 2006, elle se classait au 57ème rang en Tunisie parmi les entreprises tunisiennes les plus importantes en termes de chiffre d’affaires. Elle a été proposée à la privatisation en 2009.
Il convient de noter que la séance, qui s’est tenue au Palais du Gouvernement à la Kasbah, sous la supervision du Premier ministre Ahmed El Hachani, s’est déroulée en présence du ministre des Finances, Siham Al-Boughdiri Namsia, du ministre des Affaires sociales, Kamal. Al-Madouri, le ministre de l’Économie et de la Planification, Faryal Al-Warghi Al-Sabai, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatima Thabet Chiboub, et le ministre du Commerce et du Développement des exportations Kulthum bin Rajab Qazah, ministre de l’Agriculture. Ressources en eau et pêche, Abdel Moneim Balati, et gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fathi Zuhair Al-Nouri. La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatima Thabet Chiboub, a présenté la situation de la Société sucrière tunisienne et les solutions les plus importantes proposées pour surmonter ses difficultés.

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