Après avoir suivi les cas d’insuffisance rénale… l’Agence nationale d’évaluation des risques met en garde contre le « lissage brésilien »

Après avoir suivi les cas d'insuffisance rénale, l'Agence nationale d'évaluation des risques alerte sur...

L’Agence nationale d’évaluation des risques a mis en garde dans un rapport sanitaire d’urgence sur les risques graves dus au lissage brésilien contenant de l’acide glyoxylique.

L’agence a spécifiquement mis en garde contre les produits portant le label brésilien Cacau, déclarant que des cas d’insuffisance rénale aiguë et d’intoxication rénale avaient été observés suite à l’utilisation de ces produits. Ces risques ont été confirmés par la Société tunisienne de néphrologie, de dialyse et de transplantation d’organes. et le Centre National de Pharmacovigilance.

L’agence a déclaré, dans le même communiqué, que des dommages spécifiques à la santé entraînent des lésions rénales, car l’acide glyoxylique augmente le risque de toxicité rénale et entraîne des lésions des fonctions rénales en plus d’une irritation du système respiratoire, car les fumées résultant du chauffage de l’appareil l’acide provoque une irritation chronique du système respiratoire, comme la toux et l’essoufflement.

Parmi les problèmes de santé figurent les problèmes cutanés et oculaires, car le contact direct avec l’acide glyoxylique peut provoquer des irritations et de graves brûlures de la peau et des yeux. À cela s’ajoute le risque de cancer, étant donné qu’une exposition continue au formaldéhyde augmente le risque de cancer des voies respiratoires et de la peau.

Parmi les recommandations émises par l’agence figure un appel à tous les professionnels de la beauté à cesser immédiatement d’utiliser des produits contenant de l’acide glyoxylique.

Parmi les conseils émis à cet effet figure celui de lire attentivement les étiquettes. Si l’acide glyoxylique ou le glyoxal figure parmi les ingrédients, son utilisation doit être strictement évitée.

Concernant la protection des professionnels de la beauté, l’agence a expliqué que les coiffeurs qui travaillent fréquemment avec ces produits sont exposés à des risques de maladies professionnelles graves, avec la nécessité de rechercher des alternatives sûres.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *