Amnesty International a critiqué le maintien en détention « arbitraire » de responsables politiques de l’opposition pendant un an, sur la base d’accusations « infondées » de complot contre la sécurité de l’État.
Les personnes détenues depuis février 2023 sont Jawhar Ben Moubarak, Khayyam Al-Turki, Issam Al-Shabi, Ghazi Al-Chaouachi, Redha Belhaj et Abdelhamid Galassi.
L’organisation de défense des droits humains a appelé les autorités tunisiennes à les libérer immédiatement et sans condition, et à abandonner les charges retenues contre eux « car elles découlent de l’exercice pacifique de leurs droits humains ».
En janvier 2024, un juge tunisien a rejeté les récents appels déposés par le Comité de défense des prisonniers politiques contre la longue détention provisoire des six détenus.
Le Pôle judiciaire antiterroriste enquête sur eux pour tentative de « modification du corps de l’État », en vertu de l’article 72 du Code pénal, qui est passible de la peine de mort.