Aujourd’hui lundi, le ministre des Affaires sociales, Kamal Maddouri, a appelé à la restructuration du Bureau des Tunisiens à l’étranger dans le but de le rendre plus efficace dans le cadre de contenus et de tâches spécifiques, en phase avec les changements démographiques en cours dans la composition du communauté tunisienne de manière à parvenir à l’intégration et à une meilleure gouvernance entre toutes les parties prenantes, selon un communiqué publié à la veille de lundi par le ministère.
Le ministre a souligné, dans un discours qu’il a prononcé à l’occasion du colloque annuel des cadres sociaux de l’Office des Tunisiens de l’Extérieur, aujourd’hui, en présence des attachés sociaux et des délégués régionaux des Tunisiens de l’étranger, la nécessité d’accompagner ces évolutions démographiques. changements et développer des programmes et des politiques qui s’adaptent à ces transformations dans une vision renouvelée qui répond aux attentes et aspirations des Tunisiens à l’étranger.
Al-Madouri a appelé les structures du ministère à renouveler et développer le discours adressé aux Tunisiens de l’étranger dans le sens de nouer des liens plus étroits avec eux, de leur introduire des opportunités et des perspectives d’investissement, et de les accompagner afin de surmonter les difficultés auxquelles ils sont confrontés.
Il a souligné l’importance de développer un cadre juridique unifié à l’intention des Tunisiens de l’étranger qui définit les différents droits et privilèges qui leur sont accordés, en évitant leur dispersion et en contrôlant une coordination étroite entre tous les acteurs publics de manière à leur offrir un plus grand accès pour bénéficier de ces avantages. et des privilèges, similaires à ceux adoptés par un certain nombre de pays.
Il a également souligné l’importance de la vigilance législative dans le domaine social dans les pays de résidence et le rôle de l’attaché social pour extrapoler les législations susceptibles d’avoir un impact sur les droits des immigrés tunisiens et en informer le ministère, ainsi que d’ajouter d’autres l’efficacité du travail des centres sociaux et culturels à l’étranger et la nécessité de bien employer leurs travailleurs et de produire un contenu pertinent de qualité pour renforcer le lien entre les jeunes immigrés et leur pays.
Les interventions les plus importantes des cadres sociaux de l’Office des Tunisiens à l’étranger participant à ce colloque annuel ont tourné autour des difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leurs fonctions et des propositions pour les surmonter.
Source:Watt