Aujourd’hui, Ahmed Al-Buhali, ministre des Affaires religieuses, s’est exprimé lors de la séance plénière conjointe avec le Conseil national des régions et des régions, consacrée à l’examen de la mission du ministère des Affaires religieuses à partir du projet de budget de l’État pour l’année 2025, présidée par Ibrahim Bouderbala, président de l’Assemblée des représentants du peuple, et en présence de plusieurs responsables du ministère, sur l’évaluation des performances de la saison du Hajj de l’année dernière, l’identification des points faibles et leur évitement au cours de la saison à venir, et le début de la programmation de la saison du Hajj. .
Il a souligné qu’il a été convenu de réduire les coûts le moins possible et de se coordonner avec toutes les structures concernées pour faire de la prochaine saison du Hajj un succès.
Il a également indiqué que le ministère a tenu de nombreuses réunions avec les ministères et la société concernés par le Hajj, et qu’un travail a été effectué pour déterminer les tâches des guides, des compagnons et de la mission sanitaire afin de garantir que les pèlerins accomplissent leurs rituels en bonne et due forme. et des conditions confortables.
Le ministre des Cultes a, dans un premier temps, présenté les caractéristiques de la mission du ministère issues du projet de budget de l’État pour l’année 2025, et les axes stratégiques sur lesquels s’appuieront les crédits proposés, à savoir :
⦁ Mettre en œuvre la politique de l’État dans le domaine religieux et contrôler les plans et programmes visant à faciliter l’accomplissement des rituels religieux.
⦁ Diffuser les valeurs de modération et de tolérance de manière à contrôler la cohésion spirituelle de la société et ses principes et à contribuer à faire face à toutes les manifestations de fanatisme et d’extrémisme et à protéger la paix sociale.
⦁ Préserver le patrimoine religieux.
⦁ Faire attention au Saint Coran et à la Sunna en organisant des concours coraniques.
⦁ Conscience religieuse et orientation religieuse.
⦁ Offrir les meilleures conditions pour accomplir les rituels religieux.
⦁ Former des cadres de mosquée chargés de la sensibilisation et de l’orientation religieuses.
⦁ Soutenir la recherche et les études scientifiques dans le domaine des sciences islamiques et les publier.
⦁ Prendre soin des monuments religieux, les préparer, les entretenir et les équiper.
⦁ Intensifier la conscience religieuse dans les mosquées, les mosquées et les médias.
⦁ Développer les médias religieux et rationaliser le discours religieux.
⦁ Prendre soin des livres pour assurer une bonne éducation aux jeunes.
⦁ Exhortant à la création de conditions appropriées pour le succès de la saison du Hajj et de la Omra.
Au cours du débat général, les interventions des représentants ont porté sur la nécessité de sélectionner les imams, les muezzins et les prédicateurs sur la base de leurs compétences, de pourvoir les postes vacants dans les cadres religieux et de superviser les thèmes des sermons du vendredi et les différents contenus du discours religieux à cet effet. de sensibilisation et d’orientation. Les représentants ont également appelé au développement de programmes de sensibilisation à destination des enfants pour consolider les valeurs d’adhésion à l’identité arabo-islamique ainsi que des programmes d’orientation et de conseil et l’adoption d’un discours religieux modéré pour diffuser la bonne morale et l’orientation. valeurs islamiques et rejeter l’extrémisme et le fanatisme.
Les représentants ont appelé à revoir les procédures d’accomplissement des rituels du Hajj et de la Omra, à contrôler les agences de voyages et à proposer de réduire la durée du Hajj et de la limiter aux jours des rituels, dans le but de réduire le coût et l’échange de documents durs. devise.
Dans son interaction avec les interventions des députés, le ministre des Affaires religieuses a abordé les questions liées au travail d’orientation d’un discours religieux éducatif à des fins d’orientation et d’orientation conformément à la politique de l’État, la pénurie enregistrée d’imams et de chefs religieux, et le manque d’intérêt pour ces projets.
D’autre part, il a indiqué que la construction de mosquées est soumise à de nombreuses conditions qui tiennent compte de la densité de population et de la distance entre les mosquées.
Le ministre des Affaires religieuses, Ahmed Al-Buhali, a présenté la mission du ministère sur le budget de l’Etat pour l’année 2025, s’élevant à 195,580 millions de dinars, répartis entre 80 pour cent en charges de loyer, soit un coût de 157 millions de dinars, dont 11,8 pour cent en gestion. les dépenses, soit un coût de 23 millions de dinars, et 7,58 pour cent au titre des dépenses d’intervention publique, soit un coût de 14 mille à 328 millions de dinars, liées aux subventions. Subventions attribuées aux handicapés et aux veuves, ainsi que subventions attribuées aux Widadiya.
Il a précisé que le pourcentage des dépenses d’investissement est de l’ordre de 1,28%, soit un coût de 2,5 millions de dinars, et concerne les nouvelles constructions, les administrations régionales des grandes affaires et la préparation des monuments religieux, l’acquisition des équipements et l’entretien. des systèmes contre les intrusions.
Il a indiqué que le ministère a développé deux programmes, le premier lié au développement religieux et son budget s’élève à 175,337 millions de dinars, soit 90 pour cent, et le deuxième est un programme de leadership et d’accompagnement et son budget s’élève à 20,243 millions de dinars soit 90 pour cent. 10,34 pour cent.
Il a également présenté des statistiques relatives au ministère, montrant que le nombre d’assistants directs au ministère a atteint 779 assistants, et que le nombre total de surveillants de mosquée à la fin octobre dernier a atteint 20.549 employés, répartis entre 15.772 employés à temps plein et 4 777 salariés à temps partiel.