Le ministre des Affaires sociales, Issam Al-Ahmar, a déclaré que le lancement de la « Plateforme d’auto-initiative » s’inscrit dans le cadre de la recommandation n° 204 de l’Organisation internationale du travail concernant la transition de l’économie informelle à l’économie organisée et dans le cadre de la cadre de la convention n° 102 de 1952 concernant les normes minimales de sécurité sociale, notant que l’inscription sur cette plateforme permet aux auto-initiateurs et aux militants des secteurs de l’industrie, des industries traditionnelles, de l’artisanat, du commerce et des services non professionnels. Les entreprises commerciales ont le droit d’adhérer à la sécurité sociale, d’être inscrites au registre des perceptions et de s’inscrire au registre national des institutions.
Il a souligné, aujourd’hui, mardi 12 novembre 2024, dans la capitale, l’ouverture du colloque technique sur « Les méthodes innovantes d’extension de la couverture sociale au profit des auto-initiateurs en Afrique du Nord », organisé par l’Internationale Sociale. Association de sécurité sociale en coopération avec son bureau de liaison pour l’Afrique du Nord, hébergé par la Caisse nationale de sécurité sociale, que Tunisie Il a travaillé à l’établissement et à la création d’un système juridique pour « l’auto-initiateur », qui est un mécanisme qui entre dans le cadre de renforcer le rôle social de l’État, de promouvoir le développement et l’emploi et de libéraliser les initiatives privées, et vise notamment Numériser et simplifier les procédures administratives, ce qui facilite le processus d’intégration et de développement économiques d’une part, et supprime diverses formes d’emploi précaire, d’autre part.
Il convient de noter que le symposium a réuni un certain nombre d’experts et de représentants de l’Organisation internationale du travail, de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ), ainsi qu’un certain nombre de cadres du ministère, des fonds sociaux et du Centre de recherche et d’études sociales. , et vise à renforcer le dialogue entre les pays de la région, en plus d’introduire l’importance de ce système dans l’élargissement de l’intégralité de la sécurité sociale.
Le symposium, qui se poursuit jusqu’à aujourd’hui, 13 novembre, avait pour objectif de passer en revue les expériences comparatives de certains pays de la région (Tunisie, Maroc et Algérie) et d’identifier les caractéristiques des groupes non couverts par la couverture sociale, en mettant l’accent sur les facteurs qui empêchent l’intégralité de la sécurité sociale et les moyens de les intégrer et les motivent à prendre des initiatives, en tenant compte des spécificités de chaque catégorie.