Sous la supervision du Premier ministre Kamel Maddouri, hier soir, mercredi 18 septembre 2024, a eu lieu le cortège de signatures des accords directs relatifs aux deux projets de production d’électricité à partir de l’énergie solaire photovoltaïque dans les gouvernorats de Tozeur (50 MW AC) et Sidi Bouzid. (50 MW AC) s’est déroulé au Palais du Gouvernement à la Kasbah en présence de la Ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Mme Fatima Al Thabet Chiboub, du Ministre des Domaines de l’Etat et de l’Immobilier, M. Wajdi. Al-Hudhaili, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Tunisiens de l’étranger, M. Mohamed Ben Ayed, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie chargé de la transition énergétique, M. Wael Chouchane, et le secrétaire d’État, le ministre norvégien des Affaires étrangères, M. Andreas Motzfeld Kravik, l’ambassadeur du Royaume de Norvège en Tunisie, Mme Thérèse Lokken Gezel, l’ambassadeur du Japon en Tunisie, M. Takashi Osuga, l’ambassadeur de France en Tunisie. Tunisie, Mme Anne Guikan, et un certain nombre de représentants d’organismes et d’organisations nationaux et de bailleurs de fonds internationaux.
La signature de ces accords s’inscrit dans le cadre de l’ensemble des projets inclus dans la première phase du programme de production d’électricité à partir d’énergies renouvelables dans le cadre du système d’engagements, selon lequel 5 projets ont été assignés pour produire de l’électricité à partir de l’énergie solaire avec un capacité de 500 mégawatts dans cinq Etats, avec une capacité équivalente à 50 mégawatts de courant alternatif pour chacun des deux Etats de Tozeur et Sidi Bouzid, et de 100 mégawatts à Kairouan et Gafsa, en plus de 200 mégawatts dans le gouvernorat de Tataouine.
Dans les prochains jours débuteront les travaux de construction des deux stations de production dans les Etats de Tozeur et Sidi Bouzid, pour un coût total estimé à environ 79 millions d’euros, financés par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et l’institution financière française « Proparco ». », puisque ces deux projets devraient entrer en exploitation fin 2025. Dans chacun des deux Etats, ils permettront de réduire d’environ 45 millions de dinars les dépenses annuelles de production d’électricité à partir du gaz naturel. A noter que ces deux stations seront complétées par la société norvégienne SCATEC, société spécialisée dans le développement des énergies renouvelables, et AEOLUS, filiale du groupe japonais Toyota Tsusho.
S’appuyant sur les tendances nationales dans le domaine énergétique et la nécessité d’apporter des solutions alternatives durables, d’accélérer les programmes de transition énergétique, de stimuler les investissements dans les domaines des énergies renouvelables et de renforcer les capacités nationales dans le domaine de l’économie verte et de la protection de l’environnement, l’État tunisien travaille mettre en œuvre la stratégie énergétique nationale d’ici 2035 afin de réduire le déficit énergétique. Produire 35 pour cent de l’électricité à partir d’énergies renouvelables d’ici 2030, réduisant de 30 pour cent la demande en énergie primaire et de 45 pour cent l’intensité carbone et les gaz nocifs. l’environnement.
Cette stratégie vise également à réduire le déficit énergétique en s’appuyant sur les ressources nationales et un ensemble de programmes, notamment le développement de méthodes d’exploitation des énergies renouvelables, l’accélération de leur adoption et l’augmentation du taux d’intégration dans le système électrique à 35 % d’ici 2030. concentrer la capacité de production d’électricité à partir d’énergies renouvelables à environ 5 000 mégawatts avec des investissements estimés à 4,5 milliards de dollars.