12/09/2024–|Dernière mise à jour : 12/09/202417h03 (heure de La Mecque)
Le parti Mouvement Ennahdha a dénoncé la détérioration continue du climat électoral en Tunisie par les autorités et le maintien en détention du candidat à l’élection présidentielle Ayachi Zammal depuis le 2 de ce mois en raison de ce qu’il a qualifié d’accusations fabriquées de toutes pièces visant à l’exclure de la course électorale ou à restreindre lui.
Dans un communiqué, le Mouvement Ennahdha a estimé que le recours par l’autorité en place aux outils et organes étatiques pour exclure tout candidat sérieux et imposer des restrictions et des restrictions aux campagnes électorales vise à détériorer le climat électoral et à porter atteinte à toutes les règles de la concurrence. la peur de l’autorité face à la libre concurrence qui révèle son incapacité à gérer… Le pays, comme elle le dit.
Le mouvement a également confirmé que le rejet par la Commission électorale des décisions du tribunal administratif concernant le retour de 3 candidats à la course électorale constitue une violation de la loi, une violation du rôle du pouvoir judiciaire, un parti pris en faveur d’un candidat spécifique et une tentative de contrôler les résultats d’une élection qui, selon elle, manque désormais de tous les éléments de liberté, d’intégrité et d’égalité des chances, comme décrit dans la déclaration.
Le mouvement a également renouvelé sa revendication de la libération des détenus politiques et de la fin des restrictions auxquelles eux et leurs familles sont soumis, appelant à la poursuite de la lutte pour restaurer la voie démocratique et sauver le pays des crises, comme il l’a déclaré. dans la déclaration.
Vendredi dernier, les autorités de sécurité ont de nouveau arrêté Al-Ayashi Zamal quelques minutes seulement après sa sortie de prison sur décision judiciaire, après qu’il avait été arrêté quelques jours plus tôt parce qu’il était soupçonné d’être impliqué dans la falsification de documents liés à son dossier de candidature à l’élection présidentielle. .
Zamal est l’un des 3 candidats retenus dans la liste finale annoncée lundi dernier par la Commission électorale pour concourir à la présidentielle prévue le 6 octobre prochain, aux côtés du président sortant Kais Saied et de l’ancien parlementaire Zuhair Al-Maghzaoui.
Il convient de noter que la Commission électorale – que les opposants et les défenseurs des droits de l’homme considèrent comme partiale à l’égard du président Saied – a rejeté une décision contraignante du tribunal administratif de renvoyer à la course électorale 3 candidats, à savoir l’ancien leader du mouvement Ennahda, Abdel Latif. Al-Makki, l’ancien chef du parti « Congrès pour la République », Imad Al-Daymi, et Munther Al-Zanaidi, l’ancien ministre de l’époque du défunt président Zine El Abidine Ben Ali.