Hier, jeudi, le Conseil de l’Ordre National des Avocats de Tunisie a estimé que les décisions judiciaires définitives, si elles sont rendues et notifiées conformément aux procédures légales, acquièrent leur validité par la loi et sont exécutées par la force de la loi et au nom de l’État. personnes, ce qui les rend obligatoires pour être respectés par tous.
Le Conseil de l’Autorité a mis en garde, dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion d’hier jeudi, contre les conséquences du différend qui oppose l’Autorité supérieure indépendante pour les élections et le Tribunal administratif, car il porte atteinte au prestige des institutions de l’État et à la confiance des citoyens dans ils, mettant en garde contre le danger de ce conflit sur la paix sociale car il porte atteinte au statut du pouvoir judiciaire comme moyen de résoudre les conflits, conduisant à une perte de confiance dans le système judiciaire en particulier et dans les institutions étatiques en général.
Face aux restrictions quotidiennes imposées aux avocats par la Commission dans le cadre de leur travail, le Conseil de la Commission a appelé les pouvoirs publics, l’autorité de surveillance, l’administration pénitentiaire et l’enquêteur principal à respecter le droit de la défense d’exercer ses fonctions. dans des conditions appropriées et respectueuses conformément aux exigences de la loi.
Le Conseil de la Commission a dénoncé les restrictions imposées à un certain nombre d’avocats, de militants et de citoyens par les autorités et administrations compétentes, exprimant son rejet et sa dénonciation de toutes les pratiques humiliantes auxquelles ont été soumis le professeur Sania Al-Dahmani et tous les avocats arrêtés.
Il a appelé les pouvoirs publics et le pouvoir judiciaire à assumer leurs responsabilités pour obtenir et établir des garanties de procès équitable pour les avocats arrêtés et les protéger de toute violation ou atteinte à leur intégrité physique, à leur respect et à leur dignité, soulignant que le pouvoir judiciaire national indépendant est le seul signifie compétent pour résoudre tous les litiges.
Dans un contexte connexe, il a exprimé son rejet des appels au chaos à cette étape historique importante, tenant chacun pour responsable de ses responsabilités nationales.
Il a également appelé à la levée de toutes les restrictions imposées aux médias concernant la couverture du processus électoral, estimant que la liberté des médias est une garantie fondamentale pour la réalisation d’élections justes et transparentes.
Le Conseil de la Commission a affirmé l’engagement de la profession juridique tunisienne à défendre le droit du peuple à préserver ses acquis, notamment en garantissant les droits et libertés publics et privés, et dans un Etat démocratique dont le fondement est la suprématie du droit, le respect des institutions de l’Etat et la souveraineté du peuple.