La commission de la planification stratégique, du développement durable, des transports, des infrastructures et de l’urbanisme a tenu, le mercredi 15 mai 2024, une séance au cours de laquelle elle a entendu le ministre de l’équipement et du logement lui faire part des observations du ministère concernant le nombre d’amendements déposés par les membres de la commission. Commission, et les autres propositions qu’elle a adoptées et reçues des autorités qui ont été entendues depuis. L’examen du projet de loi sur les bâtiments vétustes commence.
Au début de la séance, la ministre a exprimé sa satisfaction de la bonne interaction des membres de la commission et de leur souci d’achever les travaux liés au vote du projet de loi relatif à la vétusté des immeubles. Elle a souligné l’urgence de ce projet de loi, qui permettra aux propriétaires, aux municipalités et à l’État d’intervenir efficacement pour parer au danger auquel sont confrontés les occupants de ces immeubles, les voisins et les passants, conformément à la législation actuellement en vigueur. concernant la reconstruction et l’indemnisation des occupants et des propriétaires.
Une discussion a eu lieu au cours de laquelle il est apparu clairement que le ministère avait réagi positivement à un certain nombre de propositions d’amendement soumises par la commission. Il a été convenu d’ajouter de nouvelles définitions, telles que l’expression «renouvellement urbain» et l’expression «réhabilitation et modernisation urbaines». Le ministère a également accepté d’inclure l’expression «en coordination avec les autorités locales et régionales» dans un certain nombre de chapitres, avec l’objectif est de soutenir les municipalités qui ne disposent pas des capacités nécessaires pour intervenir en matière principalement d’opérations de diagnostic, de réalisation de mesures préventives et de mise en œuvre de décisions urgentes d’évacuation immédiate et de décisions lourdes de restauration ou de démolition.
En ce qui concerne le volet des sanctions, le ministère a exprimé son ouverture et sa volonté d’interagir positivement avec les propositions d’augmentation des amendes financières présentées par un certain nombre de membres de la commission, estimant que l’objectif principal est de donner à ces sanctions un caractère préventif et dissuasif, dans le but de réduire autant que possible les pertes, notamment humaines. Certaines d’entre elles résultent, que ce soit de l’inaction des propriétaires ou de leurs responsables, ou encore de leurs dommages intentionnels aux bâtiments pour un compte. plusieurs raisons, notamment la spéculation immobilière.
Sur un autre point, le ministre a respecté la rédaction du chapitre soumis par l’initiateur concernant la phase d’inspection et de diagnostic. Un certain nombre de précisions ont été apportées sur les raisons pour lesquelles il n’a pas été prévu de désigner un architecte comme expert légiste chargé d’établir le rapport initial sur l’étendue de l’existence d’un danger imminent nécessitant ou non une évacuation et de limiter la désignation d’un expert civil. ingénieur spécialisé en béton armé et structures porteuses en tant qu’expert médico-légal. Il a été considéré que ce dernier est qualifié pour diagnostiquer les défauts du bâtiment et les défauts liés à la structure porteuse et aux fondations d’une part, et il est également qualifié pour apporter les solutions techniques nécessaires d’autre part, tout en soulignant que cette spécialité est une spécialité technique précise dans laquelle se spécialise l’ingénieur civil.
De leur côté, certains représentants ont souligné la nécessité d’inclure l’architecte à cette étape, étant donné qu’il dispose d’une vision architecturale et technique globale qui donnerait au processus de diagnostic objectivité, efficacité et exhaustivité. Ils ont rappelé que cette marche est approuvée dans plusieurs autres pays.
Quant à la proposition de la commission concernant la nécessité de confier à un bureau d’études architecturales la préparation du dossier technique pour l’autorisation de restauration lourde et le suivi de l’achèvement de ces travaux, tout en interdisant le même expert légiste, stipulé dans les étapes d’élaboration du rapport initial , pour assurer le suivi de l’achèvement des travaux, le ministre a expliqué que la désignation de l’expert mandaté par un juge pour assurer le suivi des travaux s’inscrit dans le cadre de sa responsabilisation pour ses choix techniques inclus dans le rapport initial.
Après avoir écouté l’ensemble des commentaires du Ministre concernant les amendements proposés par les représentants présents concernant ce projet de loi, la commission a poursuivi ses travaux. Après délibération et discussion, tous les chapitres du projet ont été présentés au vote, chapitre par chapitre.
A l’issue de sa séance, la commission a approuvé dans son intégralité le projet de loi modifiée par le consentement unanime des personnes présentes.