La Commission de l’Éducation, de la Formation Professionnelle, de la Recherche Scientifique, de la Jeunesse et des Sports a tenu aujourd’hui, mercredi 15 mai 2024, une séance consacrée à l’audition du Doyen des Ingénieurs Tunisiens et du Président du Conseil de l’Ordre des Architectes Tunisiens concernant le projet de loi. N° 26/2023 modifiant la loi n° 73 du 25 juillet 2000 relative à l’enseignement supérieur privé.
Le Doyen des Ingénieurs Tunisiens a présenté une série de commentaires sur le projet de loi, et a considéré qu’il s’agissait d’une opportunité de revoir l’intégralité de la loi n°73 du 25 juillet 2000 relative à l’enseignement supérieur privé, dont les révisions ne se limitent pas à une seule. chapitre, mais doit inclure d’autres chapitres pour tenir compte de l’évolution rapide dans divers domaines de la science, des connaissances et des comportements, tels que le développement technologique et économique et le développement de normes de qualité pour l’enseignement supérieur, et pour garantir un niveau comparable à celui de l’enseignement supérieur. le niveau d’enseignement public dont la qualité est reconnue à l’échelle nationale et internationale.
Il a proposé de réviser les chapitres 3 et 22 de la loi susmentionnée ainsi qu’un nouveau chapitre 14 du projet de loi présenté à la commission. Il a estimé que le cahier des charges doit comprendre les différents cahiers des charges et exigences liés à tous les domaines de l’enseignement supérieur et aux différentes branches qui y sont associées, et que les enseignants continentaux précités doivent assurer la moitié des enseignements proposés dans le cadre de chaque certificat organisé par le secteur privé. établissement d’enseignement supérieur par rapport aux normes internationales qui assument 50 pour cent du cadre privé pour l’enseignement.
Concernant la modification du chapitre 22 du texte de la loi originelle contenue dans le chapitre cinq relatif au contrôle administratif, le Doyen a souligné la nécessité de prévoir un contrôle administratif périodique et approfondi, en plus de prévoir un contrôle pédagogique, dans le but d’assurer le respect aux exigences de la présente loi, aux modalités prises pour sa mise en œuvre et aux dispositions du cahier des charges prévu au chapitre 3.
D’autre part, le problème de la migration qualifiée a été abordé, puisque le nombre d’ingénieurs qui ont quitté le pays a atteint 39.000 sur un total de 90.000 ingénieurs inscrits au décanat, ce qui signifie qu’une moyenne de 20 ingénieurs quittent le pays chaque jour. Les chiffres importants concernant le nombre d’ingénieurs diplômés chaque année ont également été mentionnés : entre 8 000 et 8 500 ingénieurs obtiennent leur diplôme entre établissements publics et privés.
Le doyen a mis en garde contre l’hémorragie continue des ingénieurs et le gaspillage du potentiel humain qui en résulte, après tous les coûts supportés par le Groupe National, estimés à environ 650 milliards, qui sont des coûts prioritaires, compte tenu du rôle majeur des ingénieurs dans la création de richesse dans le pays. .
Dans leur interaction avec les propositions du Décanat des Ingénieurs Tunisiens, les membres de la commission ont souligné la nécessité pour le Décanat de remplir son rôle historique dans la lutte contre la fuite migratoire des ingénieurs tunisiens et dans leur défense pour assurer des conditions justes et équitables d’embauche. les éloigner de toute forme d’exploitation, alors que le pays en a cruellement besoin.
Le doyen des ingénieurs tunisiens s’est engagé à fournir au comité les résultats de l’atelier qui a commencé à préparer les amendements au projet de loi proposé.
La commission a ensuite entendu la présidente du Conseil de l’Autorité tunisienne des architectes, qui a déclaré qu’il existe 10 établissements d’enseignement supérieur privés pour étudier l’architecture, et elle a insisté sur le droit de l’autorité d’évaluer les certificats délivrés et d’équivalence des certificats en les représentant dans les commissions chargées de cela, assistant aux commissions d’examen et leur fournissant des listes de professeurs directs dans ces institutions. Elle a estimé que cela vise à améliorer l’offre d’une bonne formation aux étudiants de ces institutions selon des normes précises et à préserver la valeur des certificats académiques, à l’instar de l’obligation pour les enseignants d’avoir 10 ans d’expérience. Il a été proposé de porter le pourcentage du personnel enseignant permanent à un plafond de 50 pour cent, dont 30 pour cent titulaires d’un doctorat. Soulignant que le maintien de la continuité de l’institution et de la qualité de l’enseignement privé ne peut être réalisé sans un pourcentage minimum d’un cadre pédagogique stable.
Les membres de la commission ont souligné l’importance d’assurer l’égalité des chances pour les ingénieurs diplômés des établissements publics et privés et d’approuver un mécanisme pour garantir cela en organisant un examen national unifié et en activant le contrôle des établissements d’enseignement supérieur privés.