Au début de la séance, les représentants du Ministère des Finances ont souligné l’importance de la proposition de loi, considérant le rôle des associations dans l’influence des tendances politiques et de la vie publique. Ils ont expliqué que le Ministère exerce une surveillance particulière sur les associations de petit financement et, en ce qui concerne les associations qui reçoivent des financements étrangers, ils ont souligné que le chapitre 102 de la Loi fondamentale relative à la lutte contre le terrorisme et à la prévention du blanchiment d’argent réglemente cette question, par lequel le Ministre en La charge des Finances peut soumettre les personnes morales soupçonnées d’y être liées. Les personnes, organisations ou activités liées aux délits couverts par la loi sur le terrorisme doivent obtenir une autorisation préalable pour accepter tout transfert financier reçu de l’étranger.
Ils ont également abordé les chapitres du projet de loi et formulé un certain nombre d’observations à son sujet.
Dans leurs interventions, les représentants ont soulevé un certain nombre de questions, dont les plus importantes sont le contrôle du financement des associations, le rôle qui devrait être attribué à la Banque centrale dans ce contexte et l’imposition d’un contrôle préalable et ultérieur pour garantir le bon fonctionnement des associations. bonne gestion des fonds. Ils ont également abordé la question de l’exonération des fonds et des activités des associations de tout type de taxes et de frais, ainsi que la question de la création d’un fonds au sein du Cabinet du Premier ministre pour soutenir le travail associatif et bénévole.
Dans leurs réponses, les représentants du ministère des Finances ont indiqué qu’ils ne voyaient pas l’intérêt de créer ce fonds, étant donné que le financement public est réglementé par décret. Ils ont souligné la nécessité d’éviter de prévoir des dispositions fiscales au sein de cette proposition afin d’éviter une fragmentation des dispositions fiscales, d’autant plus que le régime fiscal des associations est régi par la législation en vigueur. Dans ce contexte, ils ont proposé de supprimer cette disposition du chapitre 12 du projet de loi.
Dans un autre contexte, des représentants du ministère des Finances ont suggéré de stipuler que les associations seraient obligées d’ouvrir un compte postal. Ils ont évoqué l’obligation d’informer le Comité d’analyse financière en soumettant tous les transferts financiers à l’audit financier de la Banque centrale.
À l’issue de la session, la commission a décidé de poursuivre l’examen du projet de loi.