Ministre de la Santé : L’harmonisation des législations dans le secteur pharmaceutique en Afrique du Nord contribuera à faciliter l’accès aux médicaments pour les populations africaines et à soutenir leur popularité.

    Ministre de la Santé : L'harmonisation des législations dans le secteur pharmaceutique en Afrique du Nord contribuera à faciliter l'accès aux médicaments pour les populations africaines et à soutenir leur popularité.

Aujourd’hui, mardi 16 avril 2024, dans la capitale, le ministre de la Santé, Ali Murabit, a supervisé l’ouverture de la première réunion de mise en œuvre de l’initiative d’harmonisation des législations dans le secteur pharmaceutique dans les pays d’Afrique du Nord, organisée dans le cadre de coopération et de travail conjoint avec l’Agence africaine des médicaments, l’Union africaine et l’Organisation mondiale de la santé, et dont les activités se poursuivront jusqu’au jeudi 18 avril.

Cet événement représente une opportunité pour les pays participants, à savoir la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, la Libye, l’Égypte et la Mauritanie, de faire progresser le secteur de l’industrie pharmaceutique, d’améliorer la qualité et le contrôle des produits de santé, et de mieux coordonner et faciliter les procédures d’échange entre ces pays. dans le domaine des médicaments, avec la participation des superviseurs des structures compétentes, des agences pharmaceutiques des pays participants, des experts et des spécialistes d’Afrique et des représentants de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Au cours de la première réunion, ils ont discuté de l’importance d’accélérer l’unification des lois relatives à la fabrication des médicaments, de contrôler leur qualité et de faciliter leur promotion pour les rendre accessibles à tous les Africains, en plus d’ouvrir une discussion entre les participants et les participants à distance. les participants concernant les difficultés auxquelles sont confrontées les régions africaines dans le domaine de la législation et des lois liées à la médecine et les moyens d’activer le projet d’harmonisation de la législation avec les normes internationales.

Dans son discours à cette occasion, le ministre de la Santé a souligné la nécessité de renforcer les relations de coopération entre les pays africains et les agences pharmaceutiques africaines, notamment au niveau de l’harmonisation des législations et des lois liées à la production et à la promotion des médicaments, de manière à contribuer à l’accès du citoyen africain à ses besoins en cette substance vitale et à la réalisation de la sécurité pharmaceutique dans les pays africains.

Ali Al-Murabit a également déclaré que cette première réunion de ce type constitue une opportunité importante pour les pays du Grand Maghreb arabe d’unifier la législation et les lois et de renforcer les mécanismes de qualité et de contrôle des médicaments et du matériel de santé fabriqués localement afin de soutenir leur popularité dans le secteur prometteur. marché africain, ajoutant que la Tunisie a tenu à s’approprier cette première rencontre car elle s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de promotion du système pharmaceutique national avec ses différentes composantes, notamment avec l’activation des travaux de l’Agence nationale du médicament et du matériel de santé, qui a été ciblée au cours de l’année 2023, ce qui permet notamment de garantir la qualité des médicaments et de simplifier les procédures de promotion en Suisse et à l’étranger.

Le ministre de la Santé a souligné le rôle de cette réunion pour faire avancer le travail conjoint entre les pays du Grand Maghreb et le reste des pays africains pour trouver des solutions pratiques pour surmonter le manque d’harmonie dans les législations et les lois régissant l’industrie pharmaceutique et sa promotion et éviter les complications administratives afin de faciliter l’accès des populations africaines à des médicaments sûrs et efficaces.

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